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Le 6e jour, Khameini était toujours vivant...

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


L'ayatollah Ali Khamini, "Guide suprême" de l'Iran, est toujours vivant au 6e jour de la guerre Israël-Iran. "Pour l'instant", note Donald Trump. Mais la mort de Khameini suffirait-elle à mettre fin au conflit ?

En bombardant l'Iran, Israël veut empêcher la république islamique chiite de se doter de l'arme nucléaire, alors qu'elle a annoncé son refus de l'existence de l'Etat d'Israël. Ce mercredi, après une sixième nui de frappes, Israël affirme avoir ciblé “une installation de fabrication de centrifugeuses” et “des sites de fabrication d'armes” dont “des missiles sol-sol”, relève Le Parisien. Les bombardement tuent aussi des responsables militaires, sur leur lieu de résidence, y compris en ville.

 

Dans un bunker souterrain

 

A Téhéran, la capitale, on a entendu des slogans “Mort à Khameini”, rapporte France Info. Les bombardements ont fait 224 morts en Iran (24 en Israël). Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahu, a affirmé que tuer Khameini “mettrait fin au conflit”. Ce n'est pas l'avis de Thierry Coville, chercheur à l'Institut de relations interntionales et stratégiques, interviewé par France Info, qui dit de Khameini :

 

Il prend toutes les grandes mesures, les grandes décisions. Personne n'est capable de le remplacer, personne n'a sa carrure. Donc son assassinat créerait un vide et serait un moment de vérité pour la République islamique d'Iran. Mais est-ce que ça arrêterait la guerre ? Ça, personne n'en sait rien.

 

Dans Le Parisien, Laure Foucher, de la Fondation pour la recherche stratégique analyse la situation :

 

Selon la chaîne d’informations en langue persane et en anglais Iran International, le guide suprême aurait été transféré dans un bunker souterrain au nord-est de Téhéran, en compagnie de sa famille.

Dans tous les cas, cette élimination est peu probable sans un aval des États-Unis. « Israël dépend entièrement de Washington sur le plan militaire », rappelle Laure Foucher. Et en l’état, le président américain Donald Trump s’y serait opposé, craignant un embrasement total de la région. Mais « tous les scénarios sont sur la table ».