Accueil |  Qui sommes-nous |  Contact


Mantes-la-Jolie : Pierre Bédier largement en tête du premier tour de l'élection cantonale

Publié le  Par Gaspar S.

Crédit image © Capture écran France 3


Le dimanche 30 juin, s'est tenu le premier tour de l'élection cantonale partielle à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Pierre Bédier, qui entend récupérer son fauteuil au Conseil général après une condamnation d'inéligibilité pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux, arrive largement en tête.

Les Yvelinois n'ont pas tenu compte de la polémique. Ils ont placé Pierre Bédier, candidat UMP pour le fauteuil de conseiller général de Mantes-la-Jolie, largement en tête du premier tour de scrutin. L'ancien secrétaire d'Etat, dont le retour en politique a suscité la polémique, est désormais certain d'être élu.

 

Sur les 2 690 suffrages qui se sont exprimés, Pierre Bédier a ainsi récolté 45,4 %. La candidate socialiste, Rama Sall, également qualifiée pour le deuxième tour, arrive loin derrière et obtient 21,1 % des voix.

 

Pour aller plus loin : Yvelines : Pierre Bédier se représente après avoir été condamné, des questions se posent.

 

Cyril Nauth, candidat du Front national obtient 11,6 % des suffrages. Nathalie Coste, soutenue par le Front de gauche, arrive sous la barre des 10 %, avec un score de 9,01 %. Lors de ce premier tour, la participation – 29 % – a été particulièrement faible.

 

En 2009, Pierre Bédier, ancien secrétaire d'État chargé des programmes immobiliers de la Justice, avait écopé d'une condamnation de 3 ans de privation de ses droits civiques entraînant normalement 6 ans d'inéligibilité. Grâce à la loi de 2011 sur l'automaticité de la peine, Pierre Bédier a pu se représenter plus tôt.

 

Cette nouvelle élection a été organisée suite à la démission du Conseil général de Michel Vialay afin de permettre à Pierre Bédier de revenir en politique. Pascale Bédier, suppléante de Michel Vialay, avait, elle aussi, démissionné ce qui a provoqué ces nouvelles élections pour lesquelles Pierre Bédier s'étaient immédiatement porté candidat...

 

Dans un communiqué, Jean-Luc Trotignon, responsable d'Anticor Yveline, avait rappelé «que l’organisation de cette élection va coûter 70 000 euros aux contribuables». Si Pierre Bédier «retrouvait son siège au conseil général, beaucoup s’attendent à ce qu’il en reprenne également la présidence par démission complice du président actuel qui lui a succédé, Alain Schmitz [proche de Pierre Bédier, ndlr]», avait également estimé Anticor.