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PSA : l'exécutif incrimine Nicolas Sarkozy.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Après l'annonce hier matin de la fermeture du site PSA d'Aulnay, le Gouvernement socialiste a décidé de rejeter une partie du blâme sur l'ancien président, Nicolas Sarkozy.

Passé le choc, et alors que le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault affirme refuser le plan de restructuration proposé par le PDG de PSA, différents ministres socialistes incriminent l'ancien chef de l'état, Nicolas Sarkozy, pour la situation dont ils héritent à Aulnay-sous-Bois, alors que 8 000 licenciements ont été annoncés hier matin.

 

"Depuis 2010, on a délibérément mis sous le tapis ou masqué la réalité d'une entreprise qui perdait de l'argent" accuse ainsi Benoit Hamon, ministre de l'économie solidaire, qui entonne là les éléments de langage de l'exécutif socialiste. Un refrain repris par le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, ce matin, "tout était camouflé à cause de la présidentielle", mais aussi par la porte-parole du Gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, "le Gouvernement précédent était parfaitement au courant. En réalité, il a obtenu le silence de PSA pour éviter d'avoir à subir les foudres en pleine campagne électorale d'une telle annonce".

 

La droite elle balaie d'un revers de la main ces accusations, que l'on sait être véridiques, mais qui ne relèvent pas le niveau du débat et qui n'augurent pas de solutions concrètes pour les salariés et le secteur industriel automobile.