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Claude Bartolone dresse un bilan satisfait de son action en Seine-Saint-Denis

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Dans une interview au Parisien, Claude Bartolone dresse le bilan de son action à la tête du département de Seine-Saint-Denis avant de céder la place à son successeur.

Non-cumul des mandats oblige, le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone va céder la semaine prochaine la présidence du conseil général du département de Seine-Saint-Denis, position qu'il occupait depuis 2008. Dans une interview au Parisien, il revient sur ces quatre années à la tête du département pour en dresser un bilan plutôt flatteur.

 

"Je suis particulièrement fier de notre travail sur les collèges" commence d'abord le socialiste qui annonce "pas moins de quinze inaugurations de collèges d'ici à 2015" et rappelle la création de 35 000 places d'accueil pour la petite enfance même si "il a fallu bousculer les tabous". Egalement content d'avoir "beaucoup oeuvré pour le tracé du futur supermétro", le président de l'Assemblée nationale tire cependant le plus de satisfaction dans le fait "d'avoir changé l'image de marque du département".

 

"On ne nous voit plus comme des miséreux qui font l'aumône mais comme un département qui se bat pour l'égalité territoriale" estime Claude Bartolone qui rappelle également que "grâce à nous, plus personne n'ignore le problème des emprunts toxiques qui plombent les finances locales". L'ancien patron du 93 promet par ailleurs que la situation du département va s'améliorer sous la gauche. "La nouvelle étape de la décentralisation (...) devrait permettre une meilleure perequation des dépenses (...) pour les emplois d'avenir nous sommes considérés comme prioritaires" souligne-t-il.

 

Le seul regret de Claude Bartolone durant ces quatre années de mandat reste le fait "de n'avoir pas su convaincre le gouvernement Fillon d'agir par rapport à la situation financière de la Seine-Saint-Denis. J'aurais voulu par exemple que l'état annule le ticket modérateur, qui nous a pénalisés après la fin de la taxe professionnelle".