Le PDG de la RATP impliqué dans un scandale sexuel

L'enquête actuelle pour harcèlement et corruption qui vise un syndicat important de la RATP pourrait bien éclabousser Pierre Mongin, PDG de l'entreprise, qui est mis en cause aujourd'hui par la Brigade de répression de la délinquance à la personne.

Selon la BRDP, "le comportement de l'employeur, qui refuse même à l'autorité légitime de s'expliquer sur ces faits et n'a pas fait savoir à la collectivité des agents ni à ses représentants les actions menées dans ces matières ne peut que nourrir une certaine suspicion et encourager les plus diverses spéculations". Ainsi, le refus de coopération de l'employeur avec l'inspection du travail constitue une infraction pénale qui peut être punie par un an d'emprisonnement et une amende de 3 750 euros.

Dans cette affaire, un représentant de l'Unsa-commercial, Gwenaël Eslan, est soupçonné d'avoir échangé des promotions contre des faveurs sexuelles. Une enquête judiciaire est en cours, et les syndicalistes qui soutiennent les victimes envisagent de porter plainte contre Pierre Mougin.