Accueil |  Qui sommes-nous |  Contact


Anne Hidalgo promet un camp pour les réfugiés

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © Fabrice Bluszez


Chassés régulièrement de campements sauvages comme dernièrement à Stalingrad, les réfugiés transitant par Paris obtiendraient un camp au nord de la capitale.

« Vraisemblablement dans le 18e ou le 19e arrondissements », avance L'Express. « Des sources » proches de la maire de Paris ayant lâché « à proximité du périphérique » et « au nord de Paris ». Anne Hidalgo n'a en effet pas précisé où se situerait ce camp de réfugiés « aux normes de l'ONU », lors de sa conférence de presse, mardi 31 mai, à Paris. Des terrains en friche existent, surtout dans le 19e arrondissement.

 

Les normes du Haut-Comité de l'ONU pour les réfugiés imposent des hébergements modulables, comme les chalets en bois installés à Grande Synthe, dans le Nord. Il faudra des points d'eau, des latrines, une douche (par 50 personnes)... On pense y accueillir plusieurs centaines de réfugiés. Il devrait être construit dès la mi-juin et ouvrira cet été. Une association gérera ce camp, comme cela est prévu pour celui qui ouvrira en septembre au bois de Boulogne.
 

Des expulsions répétitives

Sous le métro à Stalingrad, l'emplacement est vide et a été grillagé (photo F. Bluszez).

 

Jusque-là, on se contentait d'expulsions massives. En juin 2015 1.200 personnes ont été évacuées du lycée Jean-Quarré (19e) et 500 du pont de La Chapelle à l'été 2015. Plus récemment, début mai, on a évacué pour la troisième fois le campement installé sous le métro à Stalingrad, la zone étant depuis grillagée. Et un peu plus tard on a expulsé 300 personnes du lycée Jean-Jaurès, avenue Bolivar. Depuis, des tentes sont réapparues près du jardin d'Eole, dans le 18e arrondissement.
 

Lire aussi : Le camp de réfugiés du Jardin d'Eole, un soir. En images...


Un reportage de France 2 sur un camp en dur, à Grande-Synthe (Nord).


 


Grande-Synthe : l'État reprend la main sur le camp