Accueil |  Qui sommes-nous |  Contact


Manif sur le toit de la Propreté de Paris

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


Les éboueurs en grève, à l'appel de la CGT, étaient ce matin devant l'Hôtel-de-Ville de Paris. Puis, ils se sont rendus dans le 13e arrondissement et sont montés sur le toit de l'immeuble de Propreté de Paris.

Ce mardi matin, manifestation devant l'Hôtel-de-Ville (photos CGT).
 

L'arrivée avenue de France.
 

La grève des éboueurs, à partir de ce mardi 17 novembre a donné lieu à un événement spectaculaire et qui pourrait durer : ils occupent le toit de l'immeuble de Propreté de Paris, au 103, avenue de France. C'est le siège de la direction de la propreté et de l'eau de la mairie de Paris. Elle gère les éboueurs, les balayeurs, les égoutiers, entre autres... La CGT FTDNEA mène l'action (pour Filière traitement des déchets, nettoiement, eaux, égouts, assainissement).

 

 

Les militants de la CGT ont investi le toit et s'y sont installé pour rester, organisant un campement sous des bâches, puis un barbecue.  
 

Une présence côté rue et l'installation (photos CGT).

 

L'idée est de tenir plusieurs jours, la grève étant illimitée.
 

Les conditions de travail mises en cause


Le mouvement de grève semble avoir été massivement suivi, au premier jour. Il est ainsi expliqué par VingtMinutes...

 

« Il y a une vraie crainte sanitaire. Nos combinaisons ne sont plus aux normes, comme nos ateliers de maintenance. On vient de découvrir que le système d’aération ne convient plus depuis 11 ans », détaille auprès du Parisien, Régis Vieceli, délégué CGT pour les éboueurs. Selon lui, « même la prime de 35 euros par jour travaillé, accordée aux salariés durant le premier confinement, a été supprimée ». A l’appel de la CGT, cette grève pourrait durer. A Paris, où 3.000 tonnes de déchets sont produites chaque jour, le risque de crouler sous les ordures est élevé. On estime que la capitale est paralysée par les déchets au bout du troisième jour sans ramassage.  

 

Les conditions de travail sont au coeur de cette protestation.

 

L'avenue, vue du toit.