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Coups de feu rue d'Enghien : 3 morts

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © BFMTV (copie d'écran)


Un homme âgé d'une soixantaine d'années a tiré des coups de feu rue d'Enghien, à Paris, ce vendredi 23 décembre, tuant 3 personnes et laissant derrière lui quatre blessés. Il a été interpellé. Ses motivations sont encore floues.

S'agit-il d'un attentat anti-kurdes (il y a là un centre culturel kurde) ou s'agit-il d'un acte xénophobe (le même individu avait attaqué un camp de migrants au sabre) ? L'attaque qui a eu lieu enfin de matinée dans le 10e arrondissement laisse les enquêteurs perplexes. La procureure n'a pas pu expliquer les motivations de l'individu, français, âgé de 69 ans, note BFMTV. Un des témoins, salarié du restaurant voisin, a raconté sur FranceInfo...

"On a vu un vieux monsieur blanc rentrer et tirer dans le centre culturel kurde, puis il est allé dans le salon de coiffure à côté. On est réfugiés dans le restaurant avec les salariés"  


Sur Twitter, de nombreuses personnalités rappellent l'attentat de 2013, l'assasssinat de trois militantes, tuées d'une balle dans la tête. Des célébrations étaient prévues dans les jours qui viennent, dix ans après. Dès cet après-midi, un rassemblement de soutien a été organisé sur place.

 

 

Les #kurdes rassemblés dans le 10eme arrondissement de Paris pour pleurer les victimes de l’attaque qui a visé le centre culturel kurde rue d’#enghien.
« Régime fasciste, assassin Erdogan ». Pour les personnes sur place, seule la Turquie peut être responsable de cette attaque. pic.twitter.com/4CiVi9YEMB

— Hala Oukili (@HalaOukili) December 23, 2022

 

Dans la soirée, on apprenait que le père du suspect, âgé de 90 ans, avait reçu des journalistes. Il a expliqué à l'AFP, repris par le journal belge LeSoir : « ... Jamais on en parlait (…) Il disait rien. Il a dû manigancer son truc tout seul. » Le père a ajouté : « Ce matin, il n’a rien dit en partant (…) Il est cinglé. Il est fou ».

 

La situation s'est tendue rue d'Enghien, lors d'une manifestation spontanée en soutien aux Kurdes. Des images de Clément Lanot...

 

 

ALERTE - Très violents affrontements à #Paris10 après le départ de @GDarmanin qui s’exprimait après la fusillade du centre kurde.

Policier blessé, gaz lacrymogène et projectiles. pic.twitter.com/vsMPSx2ad3

— Clément Lanot (@ClementLanot) December 23, 2022

 

On en sait plus aussi sur l'identité des vicitmes. L'une d'elles est Emine Kara, une femme kurde qui, justement, travaillait sur l'organisation d'une manifestation le 7 janvier en hommage aux vicimes de l'attentat, il y a dix ans, au même endroit.


Emine Kara (copie d'écran Twitter).

Une autre est l'artiste Miran Perwer (ci-dessous). La troisième serait Abdullah Kizil.


 

 

SARYA!! pic.twitter.com/ArKrabKNC4

— Mîr Perwer (@MirPerwer) December 9, 2022