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Hausse de l'immobilier : anciens appartements, mais nouveaux prix !

Publié le  Par Florie Valsot

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Hausse des prix des logements à vitesse grand V. Paris ou la vie chère... D'ici fin juin, on comptera en moyenne près de 8 000 euros le mètre carré.

D'ici la fin du mois de juin, la ville parisienne assistera à une forte hausse des prix des appartements anciens, pouvant atteindre près de 8 000 euros le mètre carré. Selon une source provenant du journal Le Parisien, la chambre régionale d'Ile-de-France des notaires a déclaré que les prix dépassaient déjà les 7 000 euros par m2. Pour être exact, il s'agit actuellement de 7 580 euros.

Lors du 4e semestre de l'année 2010, l'inflation était telle que l'agglomération de Paris battait tous les records des prix en hausse. Elle représentait déjà, à cette époque, 7 330 euros soit 17,5 %. Et cette hausse ne fera qu'augmenter, étant donné la difficulté dont il est question pour se loger.

Le Parisien dresse les chiffres de Paris et de ses régions touchées par cette augmentation :

- 18,7 % soit 7 580 euros le m2 en moyenne, pour Paris

- 13,1 % pour les départements de petite couronne, tels que les Hauts-de-Seine, La Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne

- 7,4 % pour la grande couronne, tels que la Seine-et-Marne, les Yvelines, l'Essonne ainsi que le Val-d'Oise

Malgré cela, les ventes immmobilères font tout de même leur chiffre : 7 % en Ile-de-France soit 39 200 ventes en tout et pour tout. En effet, selon une source du Figaro, le président de la chambre des notaires Paris-Ile-de-France, M. Christian Lefebvre déclare "on aurait pu penser que les climats économique, social, financier qui ne sont pas encore complètement stabilisés auraient pu peser sur les ventes. En réalité, il n'en est rien. Au contraire dans ce contexte, ces éléments confirment la confiance dans l'investissement immobilier que ce soit pour se loger ou que ce soit à titre d'investissement pour louer".

Et pour cause, les locataires fatigués de dépenser leur argent tous les mois pour un logement dont ils  n'auront jamais acquisition, sont bel et bien motivés et de plus en plus intéressés par l'achat d'un bien immobilier. C'est un fait, 60 % y pensent ! D'autant plus, qu'en région parisienne le nombre de propriétaires est moindre par rapport au reste de  la France.

Tandis que les prix repartent à la baisse dans d'autres villes, comme Lille (6 %), Rennes (3 %), ou encore Bordeaux, Marseille ou Orléans (1 %), les logements intra-muros de Paris sont bien décidés à tenir le cap dans "cette valse des étiquettes". (Chiffres pris dans Capital.fr)

Pourtant, 25 000 logements sociaux restent inhabités en France. En 2005, étaient comptés 2 500 foyers insalubres (soit 15 000 personnes) et  40 000 logements vacants ! A cette époque, l'Etat s'engageait pour financer 4 000 logements sociaux par an, ayant pour objectif dans les 5 prochaines années de créer 100 000 logements par an en moyenne (selon une source du site www.maire-info.com). L'année suivante, 10,3 % des logements demeuraient vides à Paris contre 8,2 % en petite couronne et 6,4 % en grande couronne (selon l'IAU : Institut d'Aménagement et d'Urbanisme, Ile-de-France).

En 2010, 700 000 personnes attendaient un logement social, certains depuis plusieurs années. Les chiffres parlent d'eux-mêmes et la précarité demeure dans un "monde" où les prix des appartements anciens fluctuent à grande vitesse.