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DSK a plaidé non coupable

Publié le  Par Florie Valsot

Crédit image © Guillaume Paumier


Suite à son arrestation datant du 14 mai, Dominique Strauss-Khan a plaidé non coupable hier à propos des crimes sexuels dont on l’accuse.

© Maris-Lan Nguyen

Jugé pour viol et séquestration sur une femme de chambre de 32 ans, lors de son séjour à l’hôtel Sofitel à Manhattan, DSK s’est prononcé hier lors de son procès devant la Cour criminelle de New-York. Il a donc plaidé non coupable, sachant qu’il nie les faits depuis le début. L’audience a duré moins d'une dizaine de minutes, assez de temps pour répondre à la question du juge : plaidez vous coupable ou non coupable ?

 

Plaider non coupable fait encourir un procès (qui devrait avoir lieu dans quelques mois) pouvant déboucher sur une peine d'emprisonnement très lourde, pouvant aller jusqu’à 74 ans (source : Le Parisien). Les avocats se préparent donc à la défense de leur client et demandent au procureur, Cyrus Vance Jr., une partie des éléments d'enquête, telle que des résultats de tests ADN ou encore des vidéos de l’hôtel. Cela leur permettra également de demander du temps pour mettre au point le dossier de la défense avant le procès.

 

La prochaine audience aura lieu le 18 juillet. D'ici là, DSK a la possibilité de revenir sur ce qu'il a dit à propos des faits. Son avocat prédit sa relaxe.

Une centaine de femmes de ménage ont manifesté devant le tribunal en criant "Shame on you" : "honte à toi"...

 

La théorie du complot suscitant toujours beaucoup de questions, Gérard Courtois (directeur éditorial du journal Le Monde) donne son avis. Selon lui, la droite n’aurait eu aucun intérêt à lui tendre ce piège ou alors, elle aurait attendue que DSK se présente officiellement comme candidat du PS lors des futures élections présidentielles. En ce qui concerne le FMI ou les américains, ils n’auraient tirés aucun intérêt de cette situation étant donné que l’homme politique du PS s’apprêtait à quitter la direction du FMI pour se vouer à sa campagne présidentielle et par conséquent, « sa succession à la tête du FMI était donc virtuellement ouverte » (source : Le Monde).