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Polémique sur une affaire d'esclavage dans l'hôtel de luxe Concorde Opéra.

Publié le  Par Jennifer Declémy

Crédit image ©


Des syndicalistes de l'Hôtel Concorde Opéra dénoncent des pressions pour avoir aidé à s'évader une jeune fille employée victime d'esclavage.

La CGT a dénoncé aujourd'hui des pressions exercées à son encontre à l'hôtel de luxe Concorde Opéra pour avoir aidé une employée de maison éthiopienne d'une famille des Emirats Arabes Unis à s'enfuir de la chambre où elle se disait retenue et maltraitée.

 

"Quatre syndicalistes ont reçu des mises en garde de la direction de l'hôtel leur reprochant notamment de ne pas l'avoir avertie tout de suite de l'existence de cette situation. Mais ils ne l'ont pas fait tout de suite de peur qu'elle ne prévienne la famille" explique la déléguée CGT des hôtels de prestige qui dénonce la pratique récurrente "de l'esclavage moderne dans les hôtels de luxe" avec une direction qui n'a pas toujours "le réflexe de prévenir les autorités".

 

La CGT accuse également la direction d'avoir reproché aux syndicalistes d'avoir fait perdre de l'argent à l'hôtel après cette affaire. Avertis de la situation, les syndicalistes avaient alors contacté des associations et la police qui avait exigé la remise du passeport de la jeune fille confisqué par la famille. Entendue par la police, la jeune fille a expliqué n'avoir jamais été payé pour son travail et avoir reçu fréquemment des coups. Jusqu'à son arrivée à l'Hôtel, elle n'avait pu contacter personne car elle était toujours enfermée.