Accueil |  Qui sommes-nous |  Contact


Jean-Marc Morandini face à la justice ce lundi

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


L'animateur Jean-Marc Morandini, pilier de CNews, sera devant le tribunal correctionnel de Paris ce lundi, accusé de corruption de mineurs. Il jure être innocent et l'est encore, légalement, jusqu'à ce qu'un jugement définitif soit prononcé.

"Corruption de mineurs de plus de 15 ans" : ils sont deux et ils avaient "15 et 16 ans au moments des faits, en 2009 et 2013", relève LeParisien. Ce que Jean-Marc Morandini ne savait pas, aurait-il déclaré lors de l'instruction. Ce premier journal évoque le retrait d'une plainte mais BFM dénombre trois plaignants. 
 

Le principe : sous prétexte d'échanges en vue d'une prestation dans un film à venir,  un casting, en somme, l'animateur demandait à un "candidat" de se déshabiller et de se masturber. Une  fois au moins, l'idée a fonctionné, une autre fois, le candidat au casting a fui. On a aussi évoqué des échanges de propos à caractère sexuels sur Twitter... Selon LeParisien, dans autre article, la défense de Jean-Marc Morandini est ainsi exposée...

 

Jean-Marc Morandini ne « conteste pas que certains candidats aient été amenés à se dévêtir et même, pour certains d’entre eux, à se masturber mais, selon lui, cela résultait d’une action spontanée de leur part. Lorsque cela se produisait, il reconnaissait « ne pas arrêter le candidat dans son action » relève la juge dans son ordonnance.  

 

L'animateur ne se souvient pas du passage d'un de ses plaignants. Ses avocats demandent la relaxe. Mais un autre procès interviendra en 2023. Encore une affaire de casting pour une websérie, "Les Faucons", se passant dans le vestiaire d'une équipe de football, évoquée par exemple par L'Avenir, journal belge, dès 2016... Le titre existe toujours sur Twitter, pas le site.


 

Ce lundi 24, trois victimes ont témoigné. Jean-Marc Morandini a dit regretter "trois conneries". La présidente du tribunal "l'a recadré en lui rappelant qu'il s'agissait de trois délits", note LeParisien. Le procureur a demandé un an de prison avec sursis. Les avocates ont plaidé la relaxe. Le verdict sera prononcé le 5 décembre.