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PSA : Philippe Varin veut une « baisse massive » du coût du travail

Publié le  Par Julie Catroux

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Le président du directoire de PSA Peugeot Citroën Philippe Varin a déclaré hier vouloir une « baisse massive » du coût du travail en France.

 

 

Après l’annonce hier matin de la suppression de 8000 postes en France, le président du directoire de PSA Peugeot Citroën Philippe Varin a déclaré hier vouloir une « baisse massive » du coût du travail en France. « Pour restaurer nos marges, il y a une marge de flexibilité sur le coût du travail. Nous avons le coût du travail le plus cher en Europe et nous produisons 44% de notre production en France, donc il faut baisser les charges qui pèsent sur le travail de manière massive », a t-il déclaré sur RTL.

 

Le gouvernement a relancé cette semaine le grand chantier de la compétitivité à l'occasion de la conférence sociale. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a affiché l'ambition d'"améliorer la compétitivité de nos entreprises", dont une des pistes de réflexion pourrait passer par une hausse de la CSG. Philippe Varin a poursuivi en affirmant qu'il n'avait pas été question de faire du plan de restructuration au sein du groupe "un enjeu de la période électorale". "Evidemment c'est une décision tellement importante qu'il n'était pas question d'en faire un enjeu de la période électorale", a-t-il déclaré sur l'antenne de RTL.

 

«Ce sont des décisions extrêmement lourdes à prendre » a affirmé le président du directoire, faisant allusion au plan de restructuration. « La crise des dettes souveraines en Europe du milieu de l'année dernière a changé la donne sur le marché européen. Dans le premier semestre de cette année, nous nous sommes rendus compte que cette crise était durable et qu'il fallait prendre des mesures car nos usines tournent à mi-capacité », a-t-il ajouté.

 

Alors qu’Arnaud Montebourg déclarait hier devant les sénateurs que le gouvernement « n'acceptait pas en l'état » le plan de PSA, Frédéric Saint-Geours, directeur général des marques du constructeur a rétorqué sur France Inter : « Bien sûr que le plan est négociable puisqu'on est dans un processus avec les organisations syndicales. Par exemple, comment les gens vont être traités par les mesures de reconversion, comment nous allons faire en sorte que chaque salarié ait une solution a son problème d'emploi ».