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L'Ile-Saint-Denis : la vidéo-choc de Taha Bouhafs

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


Une vidéo publiée ce dimanche 26 par le journaliste (engagé notamment contre les violences policières) Taha Bouhafs a forcé le ministre de l'Intérieur à lancer une enquête. Deux policiers seront suspendus.

 

Suite et fin de la vidéo.

Le racisme, la violence, les coups, les rires de ces policiers face aux cris de terreur de cet homme dans cette fourgonnette, qui qu’il soit, quoi qu’il ait fait, me glacent le sang.

Quand est-ce que tout ça va donc s’arrêter ? pic.twitter.com/U4rY22OhS4

— Taha Bouhafs (@T_Bouhafs) April 26, 2020

 

 


Elle est fort sombre, cette vidéo et il faut le sous-titrage pour imaginer ce qu'on voit et comprendre ce qu'on entend. C'est "hors contexte" car on ne voit pas non plus où cela se passe : L'Île-Saint-Denis, 4h30 du matin dimanche, c'est écrit au-dessus. La vidéo n'est d'ailleurs même pas du journaliste mais d'un dénommé Léo qui l'a filmée et la lui a apportée.

 

 

Je viens de me rendre sur place,
J’ai recueilli le témoignage de Leo* qui a assisté à toute la scène et qui a filmé avec son téléphone depuis sa chambre.#Ilesaintdenis #bicotpic.twitter.com/vGaQO0Cvqf

— Taha Bouhafs (@T_Bouhafs) April 26, 2020

Restent les mots...

 

« Un bicot comme ça, ça nage pas »

« Haha ça coule, tu aurais du lui accrocher un boulet au pied »


Cela a suffi à provoquer un flot de réactions sur le web, notamment sur Twitter et un tweet du ministère de l'Intérieur. L'IGPN est saisie, annonce Le Figaro. L'AFP a diffusé l'info, reprise par exemple dans L'Alsace.

 

Une vidéo montrant une intervention de police dans le secteur de l’Île-Saint-Denis suscite une indignation légitime.
Toute la lumière sera faite. L’IGPN est saisie.
Le racisme n’a pas sa place dans la police républicaine.

— Christophe Castaner (@CCastaner) April 26, 2020

 

Deux policiers seront suspendus...


 

Avec l'accord du Ministre de l'Intérieur, le préfet de Police Didier Lallement a demandé au Directeur Général de @PoliceNationale la suspension des deux policiers mis en cause dans la tenue de propos racistes entendus dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 26 avril. pic.twitter.com/nvyn5LrmzS

— Préfecture de Police (@prefpolice) April 27, 2020