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Accessibilité aux personnes handicapées : 40 communes du Val d’Oise passées au peigne fin

Publié le  Par Julie Catroux

Crédit image © Le Parisien


L’association des paralysés de France a présenté les résultats d’une enquête concernant l’accessibilité aux personnes handicapées dans 40 communes du Val d’Oise.

 

Le constat est sans appel : circuler en fauteuil roulant dans le Val d’Oise n’est pas une mince affaire. L’association des paralysés de France (APF) a présenté vendredi dernier les résultats d’une enquête réalisée dans 40 communes du département lors d’une conférence sur l’accessibilité de la voierie et des espaces publics.

D’ici le 1er janvier 2015, tous les établissements recevant du public (ERP) doivent être rendus accessibles aux personnes à mobilité réduite, selon la loi Handicap de 2005.

Révélée aujourd’hui dans le Parisien, l’investigation menée par l’association est la plus poussée jamais réalisée en Ile de France. Durant 6 mois, 15 bénévoles de l’APF ont arpenté le Val d’Oise pour en « vérifier le degré d’accessibilité ».

En tête du classement, Bouffémont obtient la note de 17,9 / 20 et Magny-en-Vexin arrive en dernier avec un regrettable 0,06 / 20. Ne souhaitant pas condamner les mauvais élèves, l’APF désire  instaurer un dialogue avec les élus dans le but d’améliorer les infrastructures. « Depuis 2009, nous avons observé de très nettes évolutions dans certaines communes, notamment à Saint-Leu-la-Forêt, qui enregistre une des plus grosses progressions du classement. Parfois, il suffit de très peu de chose pour rendre un ERP accessible et la vie de beaucoup de personnes peut être simplifiée par des aménagements peu coûteux », explique Jacky Decobert, représentant régional APF.

Les premiers touchés par ce manque d’accessibilité sont les établissements  de santé et les commerces de proximité. « Les personnes en situation de handicap sont parfois obligées de faire des kilomètres pour pouvoir se faire soigner », regrette l’APF.

Alors que dans certains pays comme le Royaume-Uni, tout est mis en place pour faciliter le quotidien des personnes à mobilité réduite, la France peine encore à développer ses infrastructures.