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Deuxième trimestre 2013 : la croissance augmente, plus d'emplois détruits

Publié le  Par Gaspar S.

Crédit image © besoindegauche - flickr


Selon l'Insee, si la croissance a rebondi de 0,5 % au deuxième trimestre, l'augmentation du PIB pourrait être de 0,1 % sur l'ensemble de l'année 2013.

L'Insee annonce que la croissance a rebondi de 0,5 % au deuxième trimestre 2013. La hausse de la croissance était annoncé pour le trimestre en question mais dans sa dernière note de conjoncture, l'organisme ne la voyait augmenter que de 0, 2 %.

 

Cette hausse de 0, 5 % marque une sortie de la récession et l'augmentation du PIB la plus importante enregistrée depuis le premier trimestre 2011. Selon l'institut chargé de la statistique, ce sursaut est pour une très large partie lié à une hausse de la consommation intérieure finale. Celle-ci est en augmentation de 0,3 point pour le deuxième trimestre alors qu'elle avait enregistrée un recul de 0,1 point au premier trimestre de l'année 2013.

 

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Selon Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, «ce chiffre, supérieur aux prévisions disponibles, confirme la sortie de récession de l’économie française, que laissaient déjà entrevoir les dernières enquêtes de conjoncture et les chiffres récents de la production industrielle, de la consommation des ménages et du commerce extérieur, il amplifie les signes encourageants de reprise déjà soulignés précédemment».

 

Cependant l'Insee rappelle que l'acquis de croissance annuelle à mi-année est de 0,1 %. Dans son communiqué, l'organisme indique que si la croissance est nulle lors des deux derniers trimestres, le PIB n'augmenterait que de 0,1 % en 2013.

 

En Allemagne, la croissance a été encore plus forte qu'en France pour ce second trimestre avec une hausse de 0,7 %.

 

Selon le quotidien Les Echos, ce chiffre de l'Insee «ne doit pas faire oublier que même si reprise il y a, la croissance attendue de l’économie française restera largement trop faible pour faire réellement redémarrer l’emploi». Un estimation publiée également ce 14 août montre que l'économie française a même plus détruit d'emplois au deuxième trimestre – 27 800 postes perdus – qu'au premier – 8 300 postes perdus.

 

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