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L'Europe renforce ses sanctions contre l'Iran.

Publié le  Par Jean-Charles Martin

Crédit image © AFP


L'Union Européenne doit renforcer aujourd'hui ses sanctions financières et commerciales contre l'Iran pour inciter le pays à reprendre les négociations sur le nucléaire.

Au menu du jour pour les européens à peine auréolés d'un prix Nobel de la Paix dont beaucoup se demandent s'il est vraiment mérité, la Syrie et l'Iran, ces deux enfants terribles de la communauté internationale. Pour le premier, la décision a déjà été prise ce matin de renforcer les sanctions ; pour le deuxième, elles apparaissent inéluctables pour ainsi forcer Téhéran à reprendre les négociations sur son programme nucléaire.

 

Cette nouvelle série de mesures financières et commerciales ont pour but de mettre la pression sur la pays alors que l'on sait très bien qu'elles mettent à mal l'économie iranienne. L'embargo pétrolier décidé cet été en particulier fait du mal aux autorités iraniennes, qui l'ont d'ailleurs reconnu récemment. Mais désormais, c'est aux transactions financières et au commerce que l'Europe veut s'attaquer, avec un nouveau paquet de sanctions visant à interdire toute transaction financière entre les banques européennes et iraniennes mais aussi une interdiction des assurances de crédit à exportation de court terme.

 

En outre, les importations de gaz iranien devraient être interdites tout comme l'exportation de matières pouvant servir aux programmes nucléaire et balistique de Téhéran. L'interdiction d'enregistrer les navires iraniens ou de fournir à l'Iran des nouveaux pétroliers pour transporter ses hydrocarbures, mais aussi le gel des avoirs d'une trentaine de sociétés sont également au programme des européens.

 

"Nous allons intensifier les pressions et allons continuer à le faire au cours des prochains mois, à moins que les négociations ne se poursuivent" a d'ores et déjà prévenu le ministre britannique des affaires étrangères, William Hague. L'ayatollah iranien Ali Khamenei a lui indiqué en réponse "les responsables du gouvernement, du Parlement et de la justice doivent être vigilants pour que les ennemis ne parviennent pas à perturber le calme dans le pays avec leurs complots".