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Trophée des Champions : le PSG sans forcer contre Guingamp

Publié le  Par Raphaël Didio

Crédit image © Flickr - Doha Stadium Plus


Le PSG remporte pour la seconde saison consécutive le trophée des champions. Le champion de France en titre a fait le boulot face à Guingamp (2-0) grâce à un doublé d’Ibrahimovic.

Sous la moiteur de Pékin, c’est un match terne et sans saveur qui nous a été proposé par le Paris Saint-Germain et l’En Avant Guingamp. La faute, surtout, à des Guingampais qui ont semblé trop émoussés physiquement, dépassés par ce (petit) évènement et qui n’ont jamais su élever leur niveau de jeu pour inquiéter une défense parisienne pourtant privée de ses stars. La faute aussi, certainement, à Jocelyn Gourvennec, qui avait préparé ses joueurs à jouer le match nul. Un but encaissé trop tôt, dès la 9e minute, les a complètement déstabilisés.


Les Parisiens, eux, n’ont pas franchement eu besoin de forcer leur talent. Et avec ces conditions climatiques mais aussi la physionomie du match rapidement à l’avantage du PSG, les joueurs n’avaient sans doute ni l’envie ni le besoin de mettre plus de rythme dans cette rencontre. Le trio du milieu de terrain Motta-Verratti-Pastore a eu un contrôle total sur cette rencontre et Zlatan Ibrahimovic a fait le boulot en trottinant. Deux buts, dont le premier fort joliment réalisé : petite passe de Javier Pastore pour le Suédois plein centre aux abords de la surface qui réalise une première feinte de frappe avant d’enchaîner du droit qui file droit dans le petit filet de Samassa (9e).


Et tout se jouera véritablement dans cette première période. A la 20e, Bahebeck obtient un penalty suite à une poussette de Jacobsen. Ibrahimovic transforme la sentence. Quelques minutes plus tard c’est au tour des Guingampais d’obtenir un penalty consécutif à une obstruction de Marquinhos sur Claudio Beauvue dans la surface. Mais Salvatore Sirigu, qui n’avait rien eu à faire jusque-là, bloque et capte même très bien la tentative de Yatabaré (32e).  Ensuite, le PSG continuera à faire circuler le ballon, obtenant quelques actions par intermittence mais sans jamais vraiment mettre en grand danger Samassa. Paris, lui, ne tremblera jamais et remporte, sans surprise, son premier trophée de la saison. A noter la (mauvaise) entrée d’Edinson Cavani à l’heure de jeu qui effectuait sa grande rentrée à Paris.