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Paris vu par une fan de l'OM : l'ombre de Kingsley Coman

Publié le  Par Un Contributeur

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La rivalité entre l’OM et le PSG a pris du plomb dans l’aile depuis l’arrivée des dirigeants qataris et la domination du PSG en Ligue 1. Paris Dépêches a décidé de relancer ce duel à distance en donnant la parole à une supportrice de l’OM, qui analyse les matchs du PSG avec lucidité et parfois avec un soupçon de mauvaise foi. C’est de bonne guerre !

Samedi le PSG se déplaçait à Lorient dans un contexte difficile après les attentats du 13 novembre dernier. La tête ailleurs et avec de nombreux parisiens absents, on pouvait se dire que les bretons (4e du championnat) interrompraient la série d’invincibilité de Paris. Pas de surprise de ce côté : encore une victoire parisienne (2-1).

Des jeunes, enfin !

C’est surtout la composition d’équipe qui interpelle. Le PSG aligne trois joueurs issus de son centre de formation : l’habituel Rabiot, Ongenda et Kimpembe. ENFIN ! C’est peut-être la sélection en équipe de France de Kingsley Coman, la semaine dernière, qui a réveillé les Parisiens. L’attaquant, pur produit de Paris parti de la capitale pour O€, est prêté par la Juventus de Turin au Bayern Munich avec une option d’achat de 20 millions d’euros...

La Ligue des champions, vraiment ?

Au niveau du jeu : RAS. Comme souvent avec les matchs du PSG en Ligue 1. Cette année le club de la capitale vise la Ligue des champions, et ça commence à se voir ! L’essentiel est là : une victoire 2-1 (buts de Ongenda, Matuidi et de Moukandjo pour Lorient), 13 points d’avance sur son dauphin Lyon, mais pour le spectacle il faudra repasser.  Croyez-en une supportrice de l’OM, on s’y connaît en match ennuyeux cette saison...
 

En deuxième mi-temps, pour ne pas s’endormir il valait mieux passer au Classico avec le carton de Barcelone sur la pelouse de Madrid (4-0). Le Barça gagne facilement alors que le PSG, en jouant le match de sa saison, n’arrive même pas à battre ce Real Madrid là. On se dit que la Ligue des champions ce n’est surement pas pour cette année.
 

Lucie Oleszkiewicz