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SportHebdo : partout, Charlie...

Publié le  Par Un Contributeur

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Dans les moments dramatiques et d'émotion que la France vient de vivre, l'actualité sportive a continué. Avec Charlie... La chronique de Jacques-Henri Digeon.

    Charlie. Charlie était sur tous les terrains. Pleine page, sur quatre "unes" de L’Equipe d’abord… À Rome, au centre d’entraînement de l’AS Rome, à Adelboden, sur le casque du skieur Alexis ¨Pinturault,  à Madrid où les stars du Real se sont recueillies, dans les salles et sur tous les stades, à Toulon où le président du RCT, Mourad Boudjellal, double champion d’Europe, était au bord des larmes, à Pontchâteau, au départ du championnat de France de cyclo-cross… Seule fausse note, à Bastia, où quelques abrutis ont confondu sponsoring du Qatar et terrorisme. Heureusement, le slogan roi était écrit en Corse : « Eiu sô Charlie. »    Patatras ! « Une coupe et ça repart », ça c’était après la victoire (3-0)  en Coupe sur le terrain bourbier de Montpellier. « Changement d’état d’esprit », « prise de conscience », « management plus musclé »… On a tout lu et tout entendu  sur le nouveau départ du PSG et le discours enfin musclé de Laurent Blanc…  Et patatras ! À Furiani où, menant 2-0 après vingt minutes de jeu, les Parisiens, suffisants comme (trop) souvent, sans cohésion et manquant singulièrement de respect à leurs adversaires et au public, ont encaissé quatre buts de Bastiais certes en réussite mais diablement opiniâtres. Une claque, que dis-je, une humiliation ! Mais surtout une faute professionnelle…    Ratés. Benneteau et Simon en Inde, Roger-Vasselin en Australie, tous battus d’entrée… Au Quatar, Gasquet qui, après s’être entraîné chez Nadal,  s’est dit capable de revenir dans le Top 10 a encaissé un sévère 6-2-6-1 face justement à un Top 10 (Berdych). Et Monfils ? Il a déclaré forfait à Auckland. Pour raisons personnelles, comme d’hab’ ! (1). Et Tsonga? Souffrant encore de sa tendinite de Coupe Davis (sauf pour le très bien payé tournoi exhibition asiatique), il n’ira pas en Australie et sera absent encore quelques semaines. C’est ce qu’on appelle des départs ratés !  (1) En fait, il était déjà à Melbourne en vue de l’Open Australie.   Expresso. En Australie, lors d’une rencontre Etats-Unis – Italie disputée sous une température de plus de 40°, Serena Williams venait de perdre le premier set sur le score sec et inhabituel pour elle de 6-0 face à Flavia Panetta. La numéro un mondiale commanda alors (après accord arbitral) un … expresso  qui lui fut apporté aussi sec sur un plateau et qu’elle but en toute discrétion en cachant le gobelet dans un mouchoir papier. Effet immédiat et un 6-3, 6-0 collée à l’Italienne. Une première au tennis ! .D’ici à ce que « Rodgeur » Federer commande une  « Verte suisse » (absinthe à 65°) …   Carton. Toujours opposé à la vidéo pour épauler les arbitres sur des actions litigieuses, Michel Platini s’est dit favorable au carton blanc. À l’instar de ce qui se fait en hand ou en hockey sur glace, le carton blanc remplacerait l’avertissement et enverrait le joueur fautif dix minutes sur le banc. Très bonne idée ! Seulement voilà, avec des footballeurs passés maîtres dans l’art de la simulation et des arbitres parfois abusés, ce carton pourrait devenir une véritable « arme » pour déstabiliser numériquement  l’adversaire. Alors, Michel,  pourquoi pas aussi la vidéo comme au rugby ?     Fidèle. Henry Chavancy, vous connaissez ? Il a joué avec Andrew Martens et  Jonathan Sexton. En décembre prochain, il sera aux côtés de Dan Carter, l’un des meilleurs joueurs du monde. Lu dans L’Equipe du 3 janvier sous la plume de Dominique Issartel, une interview du trois-quarts centre de 26 ans du Racing-Métro, « son » club de toujours. Il en porte les couleurs depuis 1999, y est pro depuis 2007 et ne se voit pas porter d’autres couleurs que le ciel et blanc. « Dans une équipe, il y a les leaders et les soldats. J’ai toujours été un soldat », dit-il. Un bel exemple d’humilité… et de fidélité.   Erratum. Dans notre chronique du 5 janvier, nous avons fait jouer Joachim Noah à New-York. Si le fiston de Yannick porte bien le maillot des Bulls, c’est à Chicago qu’il pratique et non sur les bords de l’Hudson. Mille excuses.