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Coupe de France : chapeau Les Herbiers !

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

Crédit image © PSG - Gavelle


En finale de la Coupe de France, dans un Stade de France tout à leur avantage, les joueurs des Herbiers n’ont perdu que 0-2 après avoir offert une vaillante réplique au Paris SG.

On leur promettait l’enfer, on les voyait prendre une ‘’valise’’… D’autres n’y voyaient qu’un attrait folklorique et aucun intérêt sportif… Et quand après vingt minutes de jeu, les  joueurs du PSG avaient vu trois de leurs tentatives repoussées par les poteaux, on  se conforta dans l’idée que les petits des Herbiers n’allaient pas tarder à craquer et à être mangés par les grands parisiens. Le but de Lo Celso (1-0, 25e)  vint alors à point pour concrétiser la main mise sur le jeu et le ballon du Paris SG. Mais face à une défense ultra renforcée et la farouche volonté des Vendéens, les MBappé, Cavani et Di Maria ne trouvaient pas la solution. Tant et si bien qu’au repos, ils durent se contenter d’un court avantage de 1-0. Ce qui constituait déjà un exploit pour l’équipe de National, le troisième niveau du football français.

Mieux encore, après le but refusé par la vidéo de MBappé suite à une faute de main de Marquinhos, les Vendéens se prirent à y croire et n’hésitèrent pas à aller provoquer par de rapides contre-attaques la défense parisienne. Mais sans réel danger pour Trapp. Il fallut finalement que Mathieu Pichot, le gardien des Herbiers, fauche Cavani pour que Paris aggrave la marque d’un penalty transformé par l’attaquant uruguayen de la capitale. (2-0, 74e).

Dès lors, on n’imaginait pas les Vendéens refaire leur retard. La cause était entendue.
Mais franchement, même si le PSG n’a jamais vraiment été inquiété dans cette finale et qu’il fallut attendre la 89e minute pour voir Trapp intervenir pour la première fois sur une tentative vendéenne, ceux qui promettaient l’enfer aux Herbiers, n’avaient plus qu’ à retenir une nouvelle fois la leçon qu’en football rien n’est joué d’avance.

Et si le palmarès de Paris s’enrichira d’une douzième Coupe de France et d’un quatrième trophée consécutif, l’histoire retiendra que le Petit Poucet aura quand même bien résisté  à l’ogre parisien et qu’il lui manqua quelque centimètres pour lui marquer un but dans les toutes dernières secondes. Chapeau !