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Rugby/ Prison avec sursis pour Bernard Laporte

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

Crédit image © dr


Corruption passive, prise illégale d'intérêts, trafic d'influence... Bernard Laporte, patron du rugby français a été condamné à de la prison avec sursis et interdit de fonction en rugby.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce mardi Bernard Laporte à deux ans de prison avec sursis et à une amende de 75.000 euros. Par ailleurs, le président de la Fédération française de rugby (FFR) s'est vu prononcer une interdiction d'exercer toute fonction en lien avec le rugby.

Bernard Laporte était jugé pour corruption passive, prise illégale d'intérêts, trafic d'influence, recel et abus de biens sociaux. Il a en revanche été relaxé de l'accusation d'abus de confiance.
Avec lui, le propriétaire et président du club de rugby de Montpellier (champion de France 2022) Mohed Altrad, par ailleurs industriel du BTP et homme d'affaires, a été condamné pour corruption active, trafic d'influence, abus de biens sociaux à une peine de 18 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende le tout assorti d'une peine d'inéligibilité. La prison ferme avait été requise pour les deux hommes en septembre dernier par le Parquet national financier (PNF)
Ce jugement fait suite à l'affaire Laporte-Altrad. Le président du rugby français (et ex-ministre des Sports) était soupçonné d'avoir reçu 180.000 euros (pour sa société BL Communication) du patron de l'entreprise de BTP (Groupe Altrad) en guise de contrat d'images, lequel contrat n'a jamais exécuté. Quant à la somme susdite, elle n'est encore totalement remboursé.
Sur le volet ''corruption'', Bernard Laporte a été jugé coupable en raison de décisions concernant notamment le report du match Racing-Montpellier, le contrat de sponsoring ''Maillot'' du Quinze de France et le partenariat du Groupe Altrad pour le Mondial 2023.
Ayant fait appel et l'appel étant suspensif, Bernard Laporte peut poursuivre ses activités en tant que président de la FFR.

Par ailleurs, Serge Simon, vice-président de la FFR a été relaxé de l'accusation de prise illégale d'intérêts.