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Ligue des champions : le PSG tout en maîtrise

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

Crédit image © PSG


Grâce à sa maîtrise et sa détermination, le Paris Saint-Germain a inscrit Arsenal à son tableau de de chasse et s’offre une deuxième finale de Ligue des champions. Ce sera contre l’Inter Milan, fin mai.

Qui l’eut cru ? Ou plutôt qui l’aurait cru ? Qui aurait cru à l’automne que ce PSG laborieux et tristounet de la phase de qualification se retrouverait au printemps en route pour la finale de la Ligue des champions… Mais, on l’a dit et répété, depuis ce déclic d’un match abouti contre Manchester City, le Paris Saint-Germain est devenu cette équipe conquérante, inarrêtable, sans complexe…

Ce mercredi soir, une fois encore après avoir sorti Liverpool (excusez du peu…) et Aston Villa, le club parisien s’est offert de scalp d’Arsenal, pourtant 2e du championnat d’Angleterre, la compétition nationale la plus relevée du continent. Et cela grâce à des vertus qui sont l’apanage des grands. Maîtrise, solidarité, détermination et opportunisme.

 Maîtrise et solidarité dans les vingt premières minutes de cette soirée quand les Londoniens prirent l’initiative et la possession du ballon. Il fallut ces qualités pour empêcher les visiteurs d’un soir pour les empêcher de reprendre espoir. Sans parler de deux parades décisives d’un Donnarumma des grands soirs.
Détermination et opportunisme dans la contre-attaque de Kwara (tir sur le poteau) et l’interception de Barcola pour Doué (tir trop écrasé). Et bien sûr, avec ce coup-franc de Vitinha repoussé dans les pieds de Ruiz dont la reprise instantanée fit mouche. A 1-0 et donc 2-0 sur l’ensemble des deux matches, Paris voyait l’avenir avec optimisme. Mieux même, après avoir subi la pression d’Arsenal, les joueurs d’Enrique retrouvèrent leurs qualités révélées depuis janvier et reprirent la possession du jeu.
C’est donc en toute logique qu’ils achevèrent leur œuvre avec ce deuxième but d’Hakimi qui profita d’une nouvelle errance de la défense adverse. Le but inscrit par Saka à l’entame du dernier quart d’heure sur la seule erreur défensive de la soirée n’allait rien changer même s’il redonna un peu de punch aux Londoniens. Mais il était trop tard pour Arsenal.

Paris tenait son billet pour la finale de la Ligue des champions le 31 mai à Munich contre les étonnants et réalistes (lire ci-dessous) Italiens de l’Inter Milan. Sa deuxième finale après celle de l’ère covid en 2020… Mais celle-là ne sera pas tronquée et c’est tout à l’honneur du PSG.


Les buts
27e minute. Le coup-franc de Vitinha est repoussé par un défenseur… dans les pieds de Ruiz dont la puissante et précise demi volée fai mouche. PSG 1 – Arsenal 0 (2-0 sur l’ensemble des deux rencontres)
71e. Une-deux Dembélé-Hakimi dans la surface londonienne ; le Marocain reprend au milieu d’une défense absente et marque. PSG 2 – Arsenal 0 (3-0)
75e. Sur un contre mené du coté gauche, la défense parisienne n’est, pour une fois, pas en place ; Saka, à l’affût, ne manque pas cette occasion. PSG 2 – Arsenal 1 (3-1). Ce sera le score final.
 

Hakimi serein, avant le match (photo PSG).


L’autre demi-finale (mardi)
Inter Milan – Barcelone (4-3)  : un match d’anthologie
L’autre demi-finale, Inter Milan – Barcelone s’écrira comme un des plus grands moments de l’histoire de la Ligue des Champions. Tout y était : l’Inter qui mène 2-0 à la mi-temps, le Barça qui revient à 2-2 à l’heure de jeu puis qui prend l’avantage à la 87e minute (3-2) avant que l’Inter n’égalise (3-3) à son tour à la 3e minute du temps supplémentaire et n’inscrive dans les prolongations le but de la qualification à la 99e minute (4-3).

De ce match à couper le souffle, on retiendra les matches énormes de Marcus Thuram, énergique leader de l’attaque milanaise, les gestes et tors techniques du Barcelonais Lamine Yamal et les irrésistibles détentes du gardien de l’Inter Sommer.
Déjà trois fois vainqueur de l’épreuve (1964, 1965 et 2010), l’Inter Milan disputera le 31 mai sa septième finale européenne.