Ligue des champions : Vitinha enflamme le Parc
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
Grâce au triplé du Portugais Vitinha, tout feu tout flamme le Paris Saint-Germain a dominé Tottenham 5-3 et pratiquement assuré sa qualification dans les seize premiers de vcette phase initiale.
Incroyable PSG ! Alors qu’on les voyait bousculés sous la pression de Tottenham et menés 0-1 sur un but de Richardson, (35e), les Parisiens, maladroits en attaque, se sont soudain retrouvés. Cela sous l’impulsion d’un Vitinha des grands soirs. Ce sera en effet le Portugais qui relancera son équipe juste avant le repos (45e+2) d’un missile de 25 mètres dans la lucarne anglaise. Ce sera encore lui qui, après que Kolo Muani ait redonné l’avantage à Tottenham (50e) d’une belle volée, remettra les deux équipes à égalité d’une foudroyante frappe enroulée quatre minutes plus tard (54e).
A 2-2, tout semblait possible dans ce match tant les deux équipes se livraient sans retenue. Comme un match de la Premier League d’outre-Manche. Mais c’est le sont les Parisiens qui allaient faire basculer la rencontre à leur avantage en l’espace de quelques minutes. Au but de Vitinha allait suivre celui de Fabian Ruiz précisément lancé par Neves (59e) d’un tir à ras de terre. Définitivement requinqués et faisant feu de tout bois, les Parisiens allaient assommer les Anglais, Pacho profitant d’un ballon mal contrôlé à la suite d’un corner pour tromper Vicario (65e). pëut-être un peu trop euphoriques, les hommes de Luis Enrique se laissèrent alors aller à quelques imprécisions. Comme celle de Vitinha qui oublia Kolo Muani aux 18 mètres permettant au Français de réduire le score à 4-3 (73e).
Mais il était dit que Vitinha serait le héros du Parc. Oubliée la boulette de ce troisième but anglais quand le Portugais se chargea de transformer le penalty sanctionnant la main de Romero sur un tire de … devinez qui, Vitinha bien sûr (75e) . Il restait un quart d’heure et la messe était dite. Paris s’imposait avec un quatrième succès en cinq match et un total de 19 buts effaçant par la même occasion la défaite (1-2) contre le Bayern au début du mois.
Le PSG l’emportait donc 5-3, assurant pratiquement sa qualification avant les trois derniers matches à Bilbao, au Sporting et contre Newcastle. Seule fausse note de la soirée, le carton rouge de Lucas Hernandez pour un stupide coup de coude sur Simons alors que le match était plié.