Accueil |  Qui sommes-nous |  Contact


Vidéo : trois jihadistes appellent à rejoindre Daech et à attaquer la France

Publié le  Par Raphaël Didio

Crédit image © Capture d'écran Youtube-Itélé


Dans une vidéo diffusée mercredi, trois jeunes gens armés du groupe Daech s’expriment tour à tour en français. Ils y menacent la France et lancent un appel aux musulmans de l’hexagone afin de les rejoindre.

SITE, le centre de surveillance des sites jihadistes, a rapporté une vidéo diffusée mercredi où l’on découvre trois hommes armés du groupe Daech. L’un des individus suggère qu’à défaut de rejoindre le groupe Etat islamique, les musulmans de France commettent des attaques sur le territoire. Ces trois hommes qui se font appeler Abu Osama al-Farancis, Abu Maryam al-Faranci et Abu Salman al-Faranci brûlent leur passeport devant la caméra. « Al-Faranci » signifie « le Français » en arabe.


Le minsitre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a mis les jeunes en garde contre « la propagande abjecte qu’ils peuvent subir ». Il leur demande de « regarder en face les monstruosités et la barbarie de ces groupes terroristes ». Actuellement, ce sont plus de 1 100 Français qui sont impliqués dans les filières jihadistes, dont près de 380 sont actuellement en Syrie ou en Irak d’après les autorités. Une cinquantaine y ont déjà trouvé la mort.


Diffusée mercredi sur des forums internets jihadistes, la vidéo de sept minutes intervient trois jours après la diffusion d’une vidéo mettant en scène la mise à mort par décapitation de 18 prisonniers syriens et de l’otage américain Peter Kassig dans laquelle apparaissent deux Français, identifiés par les autorités comme étant deux jeunes convertis, Maxime Hauchard et Mickaël Dos Santos.  Au mois d’ocotbre, un jihadiste s’exprimant en Français avait déjà appelé les musulmans de France à commettre des attentats sur le territoire français. « Nous allons nous venger pour tous les frères que vous avez tués. (...) Nous allons lancer des appels à tous les frères qui vivent en France pour tuer n'importe quel civil », déclarait-il notamment.