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Les communistes n'ont pas oublié Charonne

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © Jeunes communistes de Paris


C'était le 8 février 1962, la manifestation contre les attentats de l'OAS était interdite. Elle a été réprimée. Bilan : 9 morts à la station de métro Charonne.

Les grilles de la station de métro Charonne étaint ouvertes ce soir-là. Mais les manifestants se sont entassés dans les escaliers, sont tombés, auraient reçu sur la tête des éléments de grille lancés par les forces de l'ordre... Bilan : neuf morts, 250 blessés (selon L'Humanité).
 

Il y avait 20.000 à 30.000 manifestants dans les rues de Paris, à l'appel du Parti communiste français et de la CGT, puis de la CFTC, de l'Unef, d'autres organisations, face à moins de 2.000 membres des forces de l'ordre (CRS, gendarmes mobiles, gardiens de la paix). Après une série d'attentats de l'Organisation armée secrète, ou OAS, partisan de l'Algérie française, il s'agissait de protester et demander la fin de la guerre en Algérie. La totalité des victimes était de la CGT ou du PCF.


Une réunion samedi après-midi


Une cérémonie a eu lieu sur place ce jeudi 8 février. Les Jeunes communistes de Paris-Est proposent, une réunion sur le sujet : "Vérité pour Charonne, une histoire de violence d'Etat", samedi 10 février de 15 à 17 heures,  7, rue de Nemours, à Paris (11e, M° Oberkampf). 


   Les neuf victimes.