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Retrait des grenades GLI-F4

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © Antoine Boudinet


Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, annonce ce dimanche 26 janvier le retrait des grenades GLI-F44, accusées de mutilations de manifestants lors de leur explosion.

Sur France3, lors de l'émission Dimanche en politique, Christophe Castaner annonce un retrait « immédiat » des grenades explosives GLI-F4. Parfois saisies à la main par des manifestants lors de la crise des gilets jaunes ou d'autres manifestations, les grenades GLI-F4 ont déja mutilé plusieurs personnes. Ce qui s'ajoute aux blessures causées par les lanceurs de balles de défense...


 


Le journaliste David Dufresne a fait un décompte de ces blessures en manifestation, publié sous forme de graphique par Mediapart.

 



 

« Mains arrachées et yeux crevés »


« D'autres grenades explosives sont encore utilisées et le ministre s'est bien gardé d'en parler » déclare Antoine Boudinet, un des mutilés des manifestation de 2018-19, qui souligne : « Pour l'instant, on en est à 6 mains arrachées et 26 yeux crevés. »


Une manifestation contre ces mutilations a eu lieu en juin à Montpellier (Hérault). Le premier personnage à gauche en bas est Antoine Boudinet (aussi en photo de tête).

 

Voici une vidéo du site Désarmons.net sur cette grenade GLI-F4. Le site évoque aussi une des premiers mutilés, sur le site de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), Maxime P., le 22 mai 2018. Il existe aussi un collectif (et un site) intitulé "Face aux armes de la police".


 


Le Figaro annonce :  « Le retrait de cette grenade était prévu puisqu'elle n'est plus fabriquée depuis 2014. Elle est remplacée par une autre grenade - GM2L - à usage semblable mais sans explosif, ni effet de souffle. »