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Chalençon arrêté, pas de putsch...

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © copie d'écran


Christophe Chalençon, ex gilets jaunes proposant sur YouTube de "tuer" le pouvoir actuel pour le remplacer par un trio de généraux, a été arrêté ce lundi 11 mai.

Dimanche 10 mai au soir, sur sa page Facebook, Christophe Chalençon annnonçait une révolution : « Certains généraux, que nous avons appelés, sont à nos côtés. Ils sont en train de nous préparer un plan pour verrouiller Paris... Nous allons lever des armées citoyennes : une de l’Alsace, de la Bretagne, des Pyrénées et de Provence et des Alpes. » Sa vidéo publiée sur YouTube a attiré 43.000 citoyens. Mais aussi l'attention de la police.


 


Les trois généraux qu'il appelait à composer un gouvernement sont Pierre de Villiers, ex chef d'état-major des armées, Didier Tauzin (en photo), retraité de l'armée de terre et Bertrand Soubelet, retraité de la gendarmerie... Les trois se sont signalés par des prises de position politiques, le premier ayant été évincé suite à des propos tenus devant des parlementaires mais qui n'auraient pas dû être rendus publics.


 

ALERTE !
Le gilet jaune Christophe Chalençon menace de faire tomber la république lundi !
"Nous allons assiéger Paris lundi jour du déconfinement,avec d’anciens généraux qui préparent le plan pour verrouiller Paris.#GiletsJaunes @prefpolice @Place_Beauvau @SICPCommissaire pic.twitter.com/iSSJ7B5nV1

— Lilly (@lillyandthepics) May 8, 2020


 

 

Faute de formulaire dérogatoire, Christophe Chalençon n’a pu comme il l’avait annoncé exécuter son putsch ce soir. Mais il a un message pour « toutes les pédales » qui ne sont pas d’accord avec lui. Mythomane et homophobe, le portrait se précise. pic.twitter.com/03VqdVZsyX

— Eric Naulleau (@EricNaulleau) May 11, 2020

 

Ce n'est pas qu'un gag. Le 8 mai, Christophe Chalençon avait déjà appelé au soulèvement et il a été entendu... Dans les locaux de la police. Le Parisien note : 

 

Il est depuis poursuivi pour "provocation à la commission d'atteinte volontaire à l'intégrité de la personne", "provocation à la commission de crimes ou délit portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation" et "provocation à s'armer contre l'autorité de l'Etat".