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Macron : piqûre et candidature

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


L'allocution du président de la République, Emmanuel Macron, ce mardi 9 novembre, avait pour principal sujet le regain de l'épidémie de covid : les plus de 50 ans pourront recevoir une troisième dose de vaccin dès le mois de décembre.

Dès les premières minutes, le propos était bouclé. Et cela a fonctionné puisque 100.000 personnes ont rapidement cherché à prendre rendez-vous sur Doctolib pour recevoir un rappel du vaccin. Pour les plus de 65 ans, c'est urgent : leur passe sanitaire ne sera plus valable sans cette troisième injection. Pour les 50-64 ans, c'est nouveau mais pas inattendu. La troisième dose est déjà proposée dans d'autres pays. Ils pourront en bénéficier à partir du 1er décembre.

 

Le Président a aussi appelé les personnes qui ne le sont pas encore à se faire vacciner. Ils sont plus de 6 millions, selon LeParisien. Il a annoncé la reprise du port du masque à l'école dans tous les départements. 

 

 

Le mot du candidat

 

Emmanuel Macron a aussi, à dix mois de l'élection présidentielle, tiré un bref bilan (positif) de son quinquennat, annonçant une croissance à 6%, une hausse du pouvoir d'achat et un niveau de chômage en baisse. Les indemnités aussi sont en baisse et bientôt, il faudra 6 mois de travail au lieu de 4 pour pouvoir y prétendre. Soucieux d'aller vers "le plein emploi", il a annoncé une mesure :
 

« Les demandeurs d’emploi qui ne feront pas de recherche active verront leurs allocations suspendues. »  



L'autre point positif est l'instauration d'un contrat avec les moins de 25 ans : 500 € par mois en échange de 15/20 de formation ou d'accompagnement par semaine. Environ 500.000 personnes sont concernées.

 

Retour au nucléaire

 

Enfin, la seconde annonce importante concerne l'énergie nucléaire. il y a actuellement 56 réacteurs en fonctionnement en France, note Wikipedia. Emmanuel Macron entend relancer la construction de centrales.  S'il est candidat, s'il est réélu, s'il a une majorité pour cela... Sous Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981), les premières constructions avaient engendré nombre de manifestations écologistes. Il est donc probable que l'on se contente des sites existants.