Accueil |  Qui sommes-nous |  Contact


Présidentielle : les verts attaquent Mélenchon

Publié le  Par Jennifer Declémy

Crédit image ©


Après le succès de la Bastille certains membres d'Europe Ecologie essaient sans talent de dénigrer le candidat du Front de Gauche. Un seul écologiste s'amuse de la situation.

Le nouveau jeu du week-end à Europe Ecologie était de faire du "Melenchon-bashing". Face à un candidat qui est monté en puissance et les a dépassé dans les sondages, jusqu'à avoir un score dix fois plus important que celui de leur candidat, des responsables EELV, les mêmes qui ont vendu Eva Joly contre des circonscriptions et des promesses de maroquins, se sont amusés à dénigrer le candidat du Front de Gauche.

C'est Cecile Duflot qui a lancé la charge au matin, sur Europe1 parlant de "politique avec un retroviseur (...) il y a un petit côté nostalgique sympa, les moments où il y avait des grands tribuns", suivie ensuite de son fidèle Jean-Vincent Placé qui lui est parti dans l'attaque frontale, évoquant un "repli franco-français, refus d'une Europe plus ouverte et plus démocratique (...) une campagne d'un autre temps qui prend les sujets d'actualité et les relaye, certes avec un grand talent oratoire et un certain poujadisme sud-américain à la Chavez ou Morales".

Mais la mesquinerie et la jalousie chez les verts ne sont pas l'apanage des seuls responsables. La candidate elle-même, qui aimait tant se rendre aux mêmes réunions que Jean-Luc Mélenchon quand elle était plus haut que lui dans les sondages, méprise désormais "une gauche ancienne (...) bien au chaud entre soi qui ne regarde pas devant nous". Et elle ose dire, sans rire, que la proposition récente de taxer à 75% vient d'elle et non pas du Front de Gauche...en sachant qu'elle n'a jamais porté ce thème dans le débat.

Bien entendu ces attaques n'ont absolument rien à voir avec les sondages, la puissante montée du Front de Gauche et la campagne sans relief ni saveur d'Eva Joly qui va prendre une sacrée rouste le 22 avril prochain, ce qui va causer bien des soucis financiers à son parti.