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Présidentielle : la convergence avec l'Allemagne est au goût du jour

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Lors d'une réunion des ministres des finances franco-allemands, les deux responsables politiques ont annoncé un approfondissement de la convergence entre nos deux pays.

Angela Merkel était en France aujourd'hui, pas seulement pour enregistrer l'interview croisée entre elle-même et Nicolas Sarkozy, mais aussi pour discuter du cas épineux de la Grèce et de la convergence franco-allemande. Menu chargé donc.

* Les deux pays veulent un accord sur la Grèce.

Alors que la Grèce est engagée dans une négociation contre la montre pour obtenir le prêt européen qui lui évitera un défaut de paiement, le tandem franco-allemand a réaffirmé, à l'issue de la réunion de travail, leur détermination à ce que le petit pays trouve un accord très vite, le président français déclarant que "avec la chancelière, nous disons que la situation de la Grèce doit être réglée une bonne fois pour toutes". L'Allemagne a d'ailleurs suggéré l'idée que les intérêts de la dette soient bloqués sur un compte.

La chancelière allemande elle a redit une nouvelle fois que sans mesures structurelles qu'elle approuverait, le pays ne recevrait pas les aides européennes nécessaires. De leurs côtés, l'Union Européenne et le FMI pressent la Grèce de trouver très vite un accord politique. Néanmoins, Nicolas Sarkozy a exprimé cet après-midi sa croyance que "jamais nous n'avons été aussi proches d'un accord".

* Impôt commun sur les sociétés.

Alors que la référence au modèle économique et social allemand est devenu la pierre angulaire du discours de la majorité présidentielle, les deux pays ont adopté aujourd'hui le principe d'un impôt sur les sociétés commun pour ainsi "créer une zone de stabilité en Europe".

Un livret vert sur ce sujet a été apporté aujourd'hui par François Baroin et Wolfgang Schauble qui ont été félicités par le chef de l'état français pour leur travail. Ce dernier, en conférence de presse, a expliqué que "le premier objectif que nous nous sommes fixés, c'est que l'Allemagne et la France convergent vers un impôt sur les sociétés qui permettraient d'organiser une zone fiscale pour les entreprises très proches pour l'Allemagne et la France (...) l'idée est d'élargir l'assiette de l'impôt sur les sociétés françaises et ainsi de pouvoir baisser les taux".

Les deux dirigeants, qui avaient arrêté le principe de cette taxe commune le 16 août 2011, désire que l'impôt soit finalisé avant le 50e anniversaire du traité de l'Elysée.