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Vandalisme anti-gay : c'était un militant LGBT

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


Il existe dans Paris une plaque à l'endroit où furent brûlés les deux derniers condamnés pour homosexualité. Elle a été récemment vandalisée... Mais par un militant gay !

Comme la plaque dégradée est invisible, là voilà, ci-dessous, en photo. La plaque raconte très bien les faits : en 1750 eut lieu ici la dernière exécution publique d'homosexuels. La Révolution -et non François Mitterrand en 1982 comme on l'explique sottement ailleurs- a ensuite dépénalisé l'homosexualité.


La plaque posée en 2015 (photo DR).

 


Ce week-end, sans doute le dimanche 5 août, Christophe Martin, sympathisant Front national, au vu de sa page Facebook, serait passé à l'action, selon le journal Valeurs actuelles, auprès de qui il a revendiqué son geste.
 

« Je suis arrivé sur les lieux vers 3h30 du matin après avoir bu une bière », précise Christophe Martin.


Le texte des tracts trouvés sur place dit : "Pour faire un enfant, je suis un homme, pas un gay." Christophe Martin trouve « excessives » les revendications du milieu LGBT (lesbiennes, gay, bi et trans) et s'oppose à l'adoption par les couples gay, aux "Gay Games" qui continuent à Paris jusqu'au 12 août, à la présence de drapeaux gay sur l'Assemblée nationale, etc.

 

Christophe Martin (copie d'écran Facebook, 2014).