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Romeo Elvis et Moha La Squale au banc des accusés

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


Les rappeurs Romeo Elvis (Romeo van Laeken) et Moha La Squale (Mohamed Bellahmed) sont accusés d'agressions à caractère sexuel. Deux affaires très différentes qui enflamment les réseaux sociaux.

Dans le cas de Romeo Elvis, 27 ans, le chanteur de Bruxelles (Belgique), 27 ans, rendu célèbre notamment par Morale et une apparition dans le clip Hit sale de Therapie Taxi, il n'y a pas de plainte. Il y a une publication d'échanges privés et essentiellement les excuses de l'artiste, sur Instagram. Et de la chanteuse (auteur compositeur aussi) Angèle, qui est la soeur de Roméo Elvis. Elle avait justement chanté Balance ton quoi ?



 

Pourquoi ce n'est pas très important ? Parce qu'il s'agit de publications de propos privés par une personne anonyme, et donc d'une dénonciation sur les réseaux sociaux, sous le hashtag #balancetonrappeur. Pour un vrai délit, on s'adresse à la justice et donc à la police... On en est loin. On lira le témoignage de la jeune femme sur StreetPress. L'affaire date de mai 2019 et se passe en Belgique.
 

 

 FLASH - Roméo Elvis est à son tour accusé d'agression sexuelle avec le #balancetonrappeur tout juste après que sa copine ai relayé des #accusations sur Moha La Squale. Aucune réaction publique n’a encore été faite par le rappeur. (La Dépêche) #RomeoElvis #agressionsexuelle pic.twitter.com/aLhttJHIVL

— Mediavenir (@Mediavenir) September 8, 2020

 

 


Le cas Moha La Squale


Mohamed Bellahmed dit Moha La Squale, 25 ans, de Créteil (Val-de-Marne), aura plus de difficulté. Trois femmes de 23 à 28 ans ont porté plainte au commissariat du 9e arrondissement de Paris, souligne LaVoixduNord. L'enquête est ouverte pour "violences", "agression sexuelle" et "séquestration". Cela se serait passé dans un appartement, il y a deux ans pour deux personnes et quelques mois pour une autre. Reste à établir la vérité des faits. Moha La Squale ne sera considéré coupable que s'il est jugé et condamné. Pas sur les réseaux sociaux mais par un tribunal, si l'affaire va jusque là.