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Environnement : Robin des Bois alerte sur l’implantation des éoliennes offshore

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

Crédit image © Pascal Terjan - flickr


L’association environnementale Robin des Bois critique vivement le développement industriel des éoliennes offshore au large des côtes françaises.

Alors que se tiennent les 1ères Assises nationales des Energies marines renouvelables à Cherbourg, l’association environnementale Robin des Bois jette un pavé dans la marre. Elle critique une pratique qui se développe pourtant de plus en plus, et qui, a priori semblait plutôt satisfaire les écologistes : les éoliennes offshore.

Lubie industrielle

« L’hydrolienne est la dernière née des lubies énergétiques issues de l’alliance des multinationales du mégawatt et des écolos brevetés transition écologique », pestait déjà l’association en septembre 2013. Elle a réitéré ses accusations dans un nouveau communiqué, invectivant la future implantation de parcs éoliens offshore en baie de Seine, à Fécamp (Haute-Normandie) et à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Absence d’études

L’association regrette qu’aucune étude d’impact « sérieuse et contradictoire » ne soit « disponible sur les effets acoustiques du battage des pieux de fondation, sur l’effet barrière des implantations cumulées pour les mammifères marins, les oiseaux et les poissons ».
 

Robin des Bois regrette également que certains éléments soient « cachés » comme « les risques pour la sécurité maritime, la résistance des pales face au givre, à la foudre, aux dépôts salins et à la fatigue des matériaux ».
 

Autant d’éléments qui lui font dire que « les projets d’usines hydroliennes sont encore plus fumeux et bluffeurs », alors que des mécanismes d’aides de l’Etat sont déjà « planifiés pour en installer par centaines en Bretagne et dans le Cotentin ».

Validation expérimentale

« Le saut technologique de l’énergie offshore est un saut dans l’inconnu », fulmine Robin des Bois. Car la réponse à toutes ces interrogations repose sur la nécessité de « passer par le stade de la validation expérimentale », seul habilité à savoir si les éoliennes offshore représentent un danger pour l’environnement, pour la sécurité maritime, pour celle des pêcheurs et pour l’intérêt général.
 

Et l’association prévoit « qu’au bout du compte, ce sera à l’Etat de démanteler les installations périmées et aux régions de se débrouiller avec des milliers de tonnes de matériaux non recyclables ».