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Le marathon de Hollande en Chine : entre rendements économiques et principes démocratiques

Publié le  Par Nina G.

Crédit image © Benjamin Boccas pour François Hollande-Flickr


Une visite éclair mais symbolique. François Hollande est le premier chef de l'Etat européen à rencontrer le président Xi Jinping. Une visite officielle devant favoriser le rapprochement économique des deux pays.

 

Plusieurs accords ont déjà été annoncés (avec la compagnie française Areva notamment). La compagnie China Aviation Supplies a également commandé soixante avions à Airbus  (dont 42 A320). Un contrat dont on ignore encore la somme, mais que le Parisien estime à 6,1 milliards d'euros. De même, le groupe de services collectifs Suez Environnement prévoit la construction d'une co-entreprise avec le groupe Bejing Entreprises, dédiée à la gestion et l'exploitation d'installations de traitement des déchets en Chine. L'objectif français en Chine est de voir plus d'emplois créés en France par les firmes chinoises.     La question épineuse des droits de l'Homme   François Hollande a d'ores et déjà abordé les sujets qui fâchent : le Tibet et le sort du prix Nobel de la paix chinois emprisonné, Liu Xiaobo. Pourtant, il répète son intention de discuter dans le "respect" :  "Le dialogue est le meilleur moyen de fraire avancer la cause que la France défend partout dans le monde, je veux dire les droits de l'homme". Et d'insister : "Je ne distingue pas la relation politique de la relation économique, c'est en partant de la politique que l'on peut aller vers l'économique. Quanr aux principes de la démocratie, ça fait partie du dialogue que nous avons".   En bref, le chef de l'Etat a préféré parler de croissance, "de la présence de la Chine en Europe", plutôt que de s'appesantir sur les droits de l'Homme.