Pour son meeting parisien, François Fillon tape fort sur Jean-François Copé.
Publié le Par Jennifer Declémy
AFP/Miguel Medina
A quelques jours du scrutin, François Fillon a vivement critiqué son adversaire hier lors de son grand meeting parisien.
C'est dimanche prochain que les militants de l'UMP choisiront leur prochain président, entre François Fillon et Jean-François Copé. Et à quelques jours seulement de ce scrutin, l'ancien Premier ministre semble en avoir assez des critiques incessantes de son adversaire et a choisi d'y répondre avec ardeur, au risque de précipiter encore davantage le climat de tension entre les deux camps rivaux.
"La stratégie du rassemblement, c'est vrai, me distingue de Jean-François Copé et pose la question de la ligne politique que vous allez choisir" a clamé le député de Paris qui décrit son adversaire comme un président de parti qui "se présente comme un gladiateur" alors que l'UMP "ne pourra pas regagner la France en prenant tous ses virages à droite".
"Moi j'ai la conviction que l'on regagnera par la droite, par le centre et même par la gauche. Bref, je ne découpe pas la France en tranches, je la prends comme un bloc car on ne peut pas prétendre faire la France au nom d'une fraction" a également taclé François Fillon qui rappelle, assez justement, que la gauche prie littéralement pour que Jean-François Copé soit choisi dimanche car elle rêve "d'une UMP caricaturale et étriquée, étouffée par le centre et rongée par l'extrême-droite". Et s'il promet n'avoir "aucun complexe", l'ancien Premier ministre assure avoir "reçu plus de coups que ceux qui se présentent en gladiateur".