Paris (75) Politique

NKM liste ses thèmes de campagne et attaque les socialistes parisiens [vidéo]

Publié le  Par Gaspar S.

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Deux jours après son débat en demi-teinte face à ses concurrents à la primaire UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet a dévoilé certaines de ses propositions et a soupçonné l'existence ''d'un mur des cons virtuel'' à la mairie de Paris.

Logements pour les classes moyennes, lutte contre le diesel, combat pour la sécurité. Tels sont les trois axes que souhaite développer la députée de l'Essonne pendant sa campagne pour l'élection municipale à Paris. Dimanche 28 avril, la candidate était l'invitée de l'émission Tous politiques, diffusée sur France Inter. L'occasion pour elle de faire oublier sa prestation du débat télévisé de vendredi, que beaucoup d'observateurs ont jugé particulièrement terne.

 

NKM s'est engagée à produire un nouveau type de logement – «intermédiaire» – destiné à maintenir les classes moyennes «exclues de Paris». Elle a également rappelé sa position sur le diesel, qu'elle veut bannir des véhicules de la flotte municipale. Enfin, sur la sécurité – sujet sur lequel elle avait été mise en difficulté lors du débat dans le cadre la primaire, elle a à nouveau exprimé son idée d'affecter plus de policiers à des missions de surveillance.

 


Tous Politiques - Nathalie Kosciusko Morizet par franceinter

 

«Un mur des cons virtuel»

 

Réagissant à la défection de Rachida Dati dans la primaire UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet a assuré : «[Qu'il n'y ait plus de suspens], je ne le vis pas comme ça. Je vis par principe toute élection à fond. Je pense en plus que c'est l'occasion d'avoir un débat enrichissant (…). Concernant Rachida Dati, je regrette qu'elle ait renoncé à participer à ce débat (…). Rachida a de toute façon toute sa place dans cette campagne.»

 

Ensuite, la maire s'en est pris longuement aux socialistes parisiens «qui vous enferment dans des cases». «J'ai parfois l'impression qu'à la mairie de Paris, comme au Syndicat de la magistrature, il y a un «mur des cons», a-t-elle martelé, celui sur lequel on a épinglé (…) les automobilistes – parce qu'on ne les trouve pas beaux, les Parisiens de l'ouest – parce qu'on les trouve trop riches, les parents d'élèves qui ne veulent pas la réforme des rythmes scolaires (…). Moi, je m'adresse à toute les Parisiennes et Parisiens de tous les arrondissements.»







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