Primaire UMP à Paris : la silencieuse attente des résultats

Après un démarrage chaotique, le calme est revenu dans la primaire organisée par l'UMP à Paris. Les candidats sont désormais dans l'obligation d'observer le silence, selon la consigne d'Antoine Rufenacht, chargé de superviser le scrutin.

Dès la mise en route du vote électronique, le vendredi 31 mai, des voix s'étaient élevées pour remettre en cause la validité du scrutin. Il avait été remarqué qu'il était possible de voter plusieurs fois. Un candidat, Pierre-Yves Bournazel, avait même demandé la suspension du vote.

Pour mémoire : Fiasco dans la primaire UMP : Bournazel demande la suspension du scrutin.

Ce dernier, en conflit avec Nathalie Kosciusko-Morizet depuis le début de la campagne interne, dénonçait également la mise en place de «bureaux de vote» par les partisans de NKM, dans le but de faire voter les militants. «Contrairement au règlement du Conseil supérieur des Primaires et du code électoral, des points de rencontre continuent d'être organisés par l'équipe de Nathalie Kosciusko-Morizet, au sein même des permanences UMP de ses soutiens», avait-il dénoncé.

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Dimanche, à la télévision, Jean-François Copé avait appelé tous les candidats à cette primaire à se rassembler derrière le vainqueur, qui pourrait être désigné dès lundi soir. Le président de l'UMP avait également appelé l'UMP parisienne «à la modération» et «au sang-froid».

Sur Twitter, le 1er juin, Isabelle Balkany, proche de Nicolas Sarkozy, s'était emportée : «Arrêtons avec les primaires ! Ce n'est décidément pas notre culture ! Je ne voterai pas pour des statuts prévoyant primaires en 2017.»