France Politique

Présidentielle : Nicolas Sarkozy chahuté à Bayonne.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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En déplacement à Bayonne aujourd'hui, le candidat sortant a du faire face à des français en colère contre lui. Furieux, il blâme le Parti Socialiste et François Hollande.

Décidément la semaine aura été très mauvaise pour Nicolas Sarkozy qui voit avec inquiétude que son adversaire socialiste continue à trôner insolemment en haut des sondages. Après le coup médiatique de François Hollande lundi soir qui, en annonçant son intention de taxer à 75% les riches, aura occupé l'actualité cette semaine et gagné des points dans l'opinion tout en éclipsant le discours de Montpellier, l'incident de Bayonne cet après-midi aura cristallisé les tensions entre les deux camps.

Accueilli par des centaines d'opposants dans la ville basque, sous les cris de "Sarkozy président des riches" et "dégage Sarkozy", le président sortant a du se réfugier dans un bar et attendre près d'une heure que les CRS dégage la ville et lui permette de s'y promener.

Le chef de l'état a aussitôt accusé François Hollande, lui-même en meeting à Lyon au même moment, d'être responsable de cet incident, mais il semble qu'une partie des manifestants étaient plutôt des opposants réclamant que le pays basque devienne une collectivité territoriale.

En sortant du bar dans lequel il s'était caché pendant que les CRS chassaient les manifestants, Nicolas Sarkozy a déclaré "Hollande a annoncé l'épuration, forcément ça chauffe les esprits des gens de la base (...) Je suis désolé de voir que des militants socialistes de Mr Hollande s'associent à des indépendantistes dans des manifestations de violence (...) si c'est ça leur conception de la démocratie, le débat doit vraiment s'engager car nous n'avons pas la même. Ce sont des comportements indignes d'un parti politique".

Le PS a aussitôt récusé toute responsabilité dans cette affaire et a condamné la violence tout en affirmant qu'aucun militant socialiste ne participait à ce mouvement.  Notons également que lorsque François Hollande fut enfariné, aucun membre de la majorité ne condamna cet acte, au contraire, le chef de l'état s'en moqua ouvertement et les militants UMP créerent même un jeu sur internet qui reprenait ce principe.







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