Christian Estrosi se pose en gardien du sarkozysme.

Il n'en reste que peu aujourd'hui qui ait du poids sur la scène politique : les sarkozystes de 2007 sont aujourd'hui aux abonnés absents après certaines défaites électorales cuisantes. Exit les Nadine Morano, Frédéric Lefebvre et Claude Guéant tous trois battus lors des dernières législatives. Et quant à Brice Hortefeux et Rachida Dati, en tant que députés européens ils n'ont plus vraiment de poids dans la politique française.

Ne reste que Christian Estrosi, député-maire de Nice qui envisage aujourd'hui de se porter candidat à la présidence de l'UMP, non pas par pure ambition personnelle, mais pour garder vivant le souvenir de Nicolas Sarkozy alors que beaucoup voudraient tourner la page gênante de ce quinquennat désastreux pour la droite républicaine française. Mais pour le possible candidat, il s'agit avant tout de "défendre l'héritage Sarkozy" alors que la gauche au pouvoir n'a de cesse que de défaire cet héritage.

"Je fais partie de ceux qui considèrent que Nicolas Sarkozy aura vocation à être un jour celui qui nous rassemblera" déclare d'ailleurs volontiers le maire de Nice qui ressent même "un manque profond" devant l'absence politique de l'ancien chef de l'état.