Une conférence environnementale très attendue.

C'est le grand test écologique de l'exécutif socialiste alors que les premiers signaux adressés en la matière n'ont pas été appréciés. Aujourd'hui début le Grenelle de l'environnement version Parti socialiste, avec deux jours de débats où 14 ministres seront présents, ainsi que 300 participants autour de cinq tables rondes thématiques sur la transition énergétique, la biodiversité, la fiscalité écologique, la gouvernance et les risques sanitaires environnementaux.

L'objectif sera durant cette conférence de fixer la feuille de route du Gouvernement en matière d'écologie, mais les alliés écolos attendent beaucoup de cette rencontre alors qu'ils avalent des couleuvres depuis plusieurs semaines, sur le nucléaire ou le gaz de schiste entre autres. Mais certains élus EELV s'inquiétent déjà, à l'instar de l'eurodéputé Yannick Jadot qui constate que "vu le format de la conférence et vu les divergences, on ne va pas aller très loin. La force du Grenelle était d'avoir permis la construction d'un rapport de force sur deux mois et demi".

C'est le président Hollande qui ouvrira la conférence et c'est le Premier ministre qui la clôturera, comme ce fut le cas pendant la conférence sociale de juillet. Des mesures phares sont attendues durant le discours de Jean-Marc Ayrault, mais les sujets conflictuels ne vont pas manquer et risquent de causer des dissensions durant ces deux jours : transition énergétique, gaz de schiste, fiscalité verte ou encore le nucléaire.