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Tweets de Jean-Sébastien Vialatte : Copé condamne, le PS demande des sanctions

Publié le  Par Gaspar S.

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Capture écran Twitter

Un tweet polémique du député UMP Jean-Sébastien Vialatte est fermement condamné par Jean-François Copé. Le PS demande des ''sanctions sévères'' contre l'élu du Var.

Deux tweets du député Jean-Sébastien Vialatte auront mis la toile en émoi. Mais c'est désormais sur le terrain politique que s'est déportée la polémique. Après les graves incidents du 13 mai – durant lesquels des casseurs avaient empêché le bon déroulement des festivités après le titre champion du PSG –, l'élu du Var avait décidé d'attaquer le gouvernement via le site de microblogging Twitter.

 

Dans un premier message, il écrivait : «Valls le chimique en panne de gaz !» En référence à l'utilisation modérée de gaz lacrymogène par la police pendant les échauffourées de la soirée, tandis que la droite avait été choquée par l'utilisation de tel gaz pendant la Manif' pour tous.

 

 

 

 

Dans un second tweet – le plus polémique et retiré par l'élu – le député affirmait : «Les casseurs sont sûrement des descendants d’esclaves ils ont des excuses. #Taubira va leur donner une compensation !» Devant les réactions sur le net, l'auteur du tweet avait regretté son écrit ; «une énorme connerie», selon lui.

 

Toujours sur Twitter, Jean-François Copé avait condamné les propos de Jean-Sébastien Vialatte «qui conduisent à un amalgame ne correspondant en rien» aux valeurs de l'UMP. «Je prend acte de ses excuses», avait ajouter le patron de l'UMP afin de clore la polémique.

 

 

 

 

Dans un communiqué, le Parti socialiste a réagi avec virulence aux deux tweets du député Vialatte. Solférino a ainsi dénoncé – selon la formule consacrée – des «propos nauséabonds». Dans un communiqué rédigé conjointement, Marc Coatanéa, secrétaire national aux questions de société et Elsa Di Meo, secrétaire nationale aux adhésions, ont rappelé que le premier tweets faisait référence «u cousin de Saddam Hussein, Ali le chimique condamné à mort pour le massacres des Kurdes irakiens en 1988».

 

Quand aux propos contenu dans le second message du député, ils sont qualifié d'«inadmissibles» et révèlent selon le communiqué «l'extrémisation d'une certaine droite égarée et perdant tout repère, et sa volonté de remettre en cause le vivre-ensemble au sein de notre société».

 

«Ces dérapages racistes sont une honte pour un député de la République et pour un parti qui se dit républicain comme l'UMP. Le Parti socialiste demande à l’UMP qu’une sanction sévère soit prononcée contre M. Vialatte», affirme le communiqué du parti majoritaire.







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