Paris (75) Société

Manifestation propalestinienne : 21 gardés à vue libérés sans poursuites

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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Samedi 26 juillet, 65 personnes avaient été interpellées lors de la manifestation propalestinienne à Paris qui avait dégénéré à la fin du rassemblement. Parmi elles, 41 ont été placées en garde à vue. Ce lundi, Le Monde indique que la moitié d’entre elles ont été libérées sans poursuites.

Après la manifestation de samedi à Paris, qui avait été interdite par la préfecture, 65 manifestants avaient été interpellés. Lors du rassemblement de soutien à Gaza, place de la République, les manifestants se sont réunis dans le calme, malgré l’interdiction de la préfecture. Mais à la fin du rassemblement, des heurts ont éclaté entre quelques manifestants et la police, qui a subit des jets de projectiles.

Au moins 7 personnes seront jugées

Sur ces 65 personnes interpellées, 41 ont été placés en garde à vue, mais d’après le journal Le Monde, plus de la moitié ne seront pas inquiété. Au total, 21 personnes ont été libérées sans poursuites. Neuf autres sont restés en garde à vue, après une prolongation de la procédure. Concernant les autres, 2 ont vu leur garde à vue levée mais avec poursuite d’enquête et 2 feront l’objet de d’un rappel à la loi. Enfin, 7 devraient être déférées au parquet, parmi lesquels deux en vue de comparutions immédiates pour « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique » et « participation à un attroupement » et 5 pour être jugées ultérieurement pour « organisation d’une manifestation illicite » ou « port d’arme prohibé ».

Débordements en fin de rassemblement

Samedi 26 juillet, entre 4 000 personnes selon la police et 10 000 selon les organisateurs, ont bravé l’interdiction de manifester, pour venir clamer leur soutien à Gaza. Les forces de l’ordre avaient bloqué les artères adjacentes à la place de la République, le lieu du rassemblement, empêchant ainsi au cortège défilé dans les rues. Alors que le rassemblement se déroulait dans le calme, plusieurs groupes de manifestants ont commencé à lancer des projectiles sur les CRS et le gendarmes présents sur place, en fin de manifestation. Un drapeau israélien a également été brûlé et quelques croix gammées ont été taguées sur la place de la République.

Stéphane Le Foll attaque

Dans l’ensemble, les débordements ont été contenus par les organisateurs et les forces de l’ordre. La police procédant aux interpellations après le rassemblement. Ce matin, Stéphane Le Foll, porte –parole du gouvernement a justifié dans Le Parisien l’interdiction de la manifestation et a expliqué les débordements. Pour lui, ils sont l’œuvre de « groupes, loin de vouloir manifester, [qui] étaient là pour être violents et exprimer de la haine », témoignant de la volonté de ne pas généraliser ces violences « inacceptables ». Cependant, il considère que cela représente un « échec » pour les organisateurs. Le Nouveau Parti anticapitaliste, qui coorganisait la manifestation, est notamment la cible des critiques de Stéphane Le Foll, qui « constate qu’on a jamais entendu de la part d’organisations politiques comme le NPA une condamnation ferme des propos qui ont été tenus et qui sont contraires à tous les principes républicains ».







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