Des Sea Bubble sur la Seine

Utilisant la technologie de l’hydroptère, une navigation sur patin (ou en anglais «foils»), moins coûteuse en énergie, des ingénieurs ont conçu un type de voiture fluviale, à propulsion électrique. Elles pourraient emmener quatre personnes, se déplacer à 18 km/h, mues par un propulseur à énergie électrique, les batteries se rechargeant à des bornes et par capteurs solaires.

"Dès le printemps"

L’idée réapparaît régulièrement dans la presse depuis quelques mois. Les Sea Bubble avaient été présentées sur France 2 en décembre 2015. La nouveauté, c’est  qu’à force d’approches des autorités, le navigateur a reçu le 13 novembre une lettre de la maire de Paris qui écrit, selon L’Antenne.com :
 

« Je souhaiterais, si possible, que Paris soit la première capitale à tester les deux premiers prototypes de vos bulles volantes électriques sur la Seine, dès le printemps. »

Sur le principe de l’hydroptère, voilà donc une forme de taxi fluvial, « zéro émission », insubmersible et se déplaçant, dès qu’il prend de la vitesse, juché sur ses patins.  « On pourrait utiliser les pontons des Batobus », s’enthousiasme Alain Thébault. Deux exemplaires, trois clients par voiture : on est loin du transport de masse, plutôt dans l’attraction touristique. Dès cet été, la voie sur berge, rive droite, sera rendue aux piétons. Dérouler cette vue sur Paris depuis la Seine dans cette embarcation originale peut intéresser des visiteurs.
 

Reste à trouver les investisseurs. Depuis son lancement en 1994, le prototype de l’Hydroptère avait coûté, selon la navigateur lui-même, environ 800 000 €. Les multiples casses des patins ont découragé successivement Dassault, Airbus, Alstom, la DCNS… La veuve d’André Courrèges aurait investi 100.000 €. Les drones Parrot seraient aussi lancés dans l’aventure. Chaque exemplaire de Sea Bubble coûterait environ 12.000 €.