Paris (75) Société

Paris : les méthodes des surveillants de HLM contestées

Publié le  Par Julie Catroux

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Chargé de surveiller les HLM parisiens, le GPIS est pointé du doigt pour ses méthodes de plus en plus contestées.

 

 

Fausses déclarations et agressions, politique du chiffe, arrêts maladies suspects, etc…autant d’éléments révélés au grand jour par une enquête réalisée par Médiapart. Le site d’information assure que les méthodes du groupement parisien inter-bailleurs de surveillance (GPIS), chargé de surveiller près de 80 000 HLM à Paris, sont contestables.

 

Créé en 2004 pour surveiller les HLM parisiens, le GPIS ne semble pas tout rose. Dans un premier temps, l’enquête de Mediapart montre que le nombre de blessés « réels » chaque année et nettement inférieur à ce que déclare les agents. Une centaine d’hommes seraient blessés selon les chiffres alors qu’en réalité ils ne sont qu’une trentaine. « Quand le mec en face est vraiment touché, ça a plus d'impact si vous arrivez aussi avec une interruption temporaire de travail au tribunal. Nous avons de vrais blessés, mais ça arrive que des gens se mettent un coup ou se fassent des griffures au visage. Les dégâts humains et matériels pèsent lourd devant les juges, surtout face à un lascar qui a déjà des antécédents judiciaires » explique ainsi un chef de patrouille. « La direction a besoin de blessés pour faire des statistiques et avoir son budget, et nous, ça nous fait des vacances et des dommages et intérêts » ajoute t-il.

 

Alors que la confusion peut se faire parfois entre les agents de surveillance et les policiers, l’ancien gouvernement a accentué cet amalgame. Les membres du GIPS peuvent depuis un décret du 21 décembre 2011 se munir de bâtons de défense de type tonfa et de gaz lacrymogènes, sous réserve de formation.

 

«Au final, ces changements d’orientation ont provoqué une véritable guerre des chefs au sein du GPIS. En octobre 2010, le directeur Gilles Viguier en désaccord avec la volonté du président du GPIS, Pierre-René Lemas, aujourd'hui secrétaire général de l'Élysée, de recentrer la structure sur des fonctions de gardiennage classiques, a préféré claqué la porte. Il sera suivi par quatre autres cadres (le directeur administratif et financier, ainsi que les trois salariés de la cellule prospective et analyse) » annonce le quotidien Metro.







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