Paris (75) Société

La police arrête quatre auteurs présumés de faits d’extorsion avec arme dans le XVIIe arrondissement

Publié le  Par Gaspar S.

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Stephen Rees - flickr

La préfecture de police de Paris a annoncé que la police judiciaire avait interpellé quatre auteurs présumés de faits d’extorsion avec arme et séquestration commis entre fin janvier et début février 2013 dans des parkings souterrains du 17e arrondissement.

Le 1er district de police judiciaire, assisté de la brigade de recherche et d’intervention (BRI), a appréhendé quatre des cinq suspects concernés par des faits d’extorsion avec arme et séquestration au préjudice de particuliers commis entre fin janvier et début février 2013 dans des parkings souterrains du 17e arrondissement.

 

Dans un communiqué, la police parisienne a rappelé les faits reprochés aux individus arrêtés : «Le modus operandi était toujours le même ; alors qu’elles stationnaient leur véhicule, les victimes étaient agressées par trois individus porteurs d’une bombe lacrymogène, d’un bâton télescopique et d’un pistolet automatique, elles se voyaient dépouiller de leurs espèces ainsi que de leurs cartes bancaires et contraintes à en dévoiler le code confidentiel.»

 

Confondus grâce à leur ADN

 

Pendant qu'un des délinquants se rendait dans un distributeur automatique afin de procéder à un ou plusieurs retraits, les complices détenaient, sous la contrainte d'une arme, la victime dans le parking. «Une fois en possession de l’argent, le complice contactait ses comparses par téléphone, ces derniers libéraient la victime et prenaient la fuite à pied», explique la préfecture de police.

 

Les investigations ont conduit les enquêteurs dans une cave de la cité Curnonsky (17e arr.) où ont été découverts des armes semblables à celles utilisées lors des agressions et plusieurs vêtements. L’exploitation de ceux-ci par la police technique a révélé cinq profils ADN correspondant à cinq individus âgés de 17 à 18 ans, tous connus des services de police pour des faits similaires.

 

Quatre d'entre eux ont été arrêtés à leur domicile. Un cinquième a été extrait de la maison d’arrêt de Fleury- Mérogis et placé en garde à vue. Tous ont été déférés au parquet de Paris.







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