Paris (75) Société

La qualité de l'air de Paris s'améliore mais ''reste en dehors des normes'' selon Airparif

Publié le  Par Gaspar S.

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Le 3 juillet Bertrand Delanoë se félicitait de la baisse de la pollution de l'air de Paris – analysée par Airparif à la demande de la Mairie – durant ces dix dernières années. L'association rappelle cependant que les niveaux de pollution ''restent supérieurs à la réglementation''.

Le Maire de Paris se réjouit d'une «baisse sans précédent de la pollution atmosphérique à Paris entre 2002 et 2012». Dans un communiqué, il reprend les conclusions d'Airparif, association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, qui a été missionné par la Ville pour établir un bilan des dix dernières années. Le second mandat de Bertrand Delanoë, élu en 2001, touche à sa fin. Il était temps pour l'édile de dresser un bilan en matière écologique...

 

«Je prends connaissance avec satisfaction des résultats de l’étude d’Airparif», indique le maire de Paris. «Ces résultats confirment que les efforts réalisés par la Ville de Paris pour réduire à la fois le trafic routier et la vitesse de circulation sur les axes parisiens sont efficaces en termes de lutte contre la pollution et donc de santé publique», estime-t-il.

 

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Qu'en est-il vraiment de cette étude ? Airparif explique qu'elle «confirme une tendance générale à la baisse depuis 10 ans, comme dans toute l’Ile-de-France, ralentie néanmoins par la diésélisation du parc automobile». Selon l'étude «les niveaux de pollution restent supérieurs à la réglementation, notamment le long du trafic» même s'il est vrai que «la qualité de l’air générale dans Paris s’améliore».

 

En 2012 pour les particules et le dioxyde d’azote, «de 22% à 97% des Parisiens sont toujours exposés à un air dont la qualité ne respecte pas les normes annuelles». «Ces deux polluants sont problématiques en Ile-de-France pour 2 à 4 millions d’habitants chaque année», explique Airparif. L'étude remarque cependant une baisse de l'intensité de la pollution au dioxyde d'azote («Deux fois moins de Parisiens sont soumis à des teneurs supérieures à 50 µg/m3»).

 

Pour ce qui est de la pollution aux particules, l'étude constate que «78% des Parisiens ne sont plus exposés à un dépassement de l’objectif de qualité, alors qu’ils l’étaient en 2002». Mais elle explique aussi que «ce chiffre est toutefois à nuancer car l’objectif de qualité français est une fois et demie supérieur à la recommandation de l’OMS».

 

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Selon l'organisme, cette baisse globale de la pollution s'explique par les «actions menées tant au niveau national qu’européen et sur l’ensemble des sources de pollution (trafic bien-sûr mais aussi chauffage et industrie)» mais aussi – et cela est à mettre à l'actif de la municipalité – par «les aménagements réalisés dans Paris intra muros qui ont abouti à la diminution générale du trafic»

 

Mais le rapport estime que la diésélisation a «contrebalancé les tendances à l’amélioration, ce qui explique que la pollution n’ait pas baissé d’avantage». Au total, la baisse des émissions de polluants «a été d’une trentaine de pourcents pour les oxydes d’azote et les particules en dix ans sur Paris (…) mais elle aurait été plus importante sans la diésélisation du parc automobile», constate Airparif.







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