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Niger : les forces françaises donnent l'assaut à Agadez contre des preneurs d'otage

Publié le  Par Gaspar S.

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adeupa de Brest - flickr

Ce 24 mai, les armées française et nigérienne ont mis fin à une prise d'otage, consécutive aux attentats d'hier, à Agadez dans le nord du Niger.

L'information a été confirmée par le ministre de la Défense. Des membres des forces spéciales françaises ont pris part à l’opération militaire pour neutraliser les deux derniers jihadistes, retranchés depuis la veille dans la plus importante ville du nord du Niger.

 

La prise d'otage s'était produite dans un camp militaire de la ville où se trouvaient des élèves de l'école militaire du Niger et avait fait suite à la double attaque-suicide qui avait fait plus de 20 morts.

 

A lire également : Le Mujao revendique l'attaque contre les intérêts français au Niger et promet d'autres offensives.

 

Les soldats français étaient en station au Niger, où le Commandement des opérations spéciales (COS) déploie des commandos depuis maintenant deux ans.

 

L'assaut, qui s'est déroulé tôt ce matin, a fait deux morts : «deux terroristes, preneurs d’otages», selon le ministère de la Défense qui a laissé entendre qu'un bilan plus lourd pourrait être établie plus tard. Ainsi, un élu d’Agadez a fait état de «trois terroristes tués», ainsi que de «trois otages tués» et d'une autre personne tuée par une balle perdue.

 

Situation stabilisée

 

«À l’heure où je vous parle, la situation est stabilisée, en particulier à Agadez, où nos forces spéciales sont intervenues en soutien des forces nigériennes à la demande du président nigérien», a indiqué Jean-Yves Le Drian sur BFMTV.

 

«L’objectif des terroristes était que le Mali devienne un sanctuaire islamiste, ça ne le sera pas. Il faut maintenant éviter qu’il y ait, soit au Nord-Niger, soit dans une partie du Tchad, des risques identiques», a conclu le ministre.

 

La veille François Hollande avait promis d'«anéantir» les terroristes ayant visé les intérêts des Français et de leurs alliés. «Il ne s'agit pas d'intervenir au Niger comme nous l'avons fait au Mali, mais nous aurons la même volonté de coopérer pour lutter contre le terrorisme», avait précisé le président de la République.







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