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Greenpeace : Parmi les « 30 de l’Arctique », 12 militants libérés sous caution

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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Sheila - flickr

En septembre dernier, 30 militants de Greenpeace étaient arrêtés par les autorités russes alors qu’ils menaient une action contre une plateforme pétrolière Gasprom. Hier, douze d’entre eux ont été libérés sous caution. Ce qui ne signifie pas que les charges sont abandonnées.

Parmi les militants libres : trois Russes, une Finlandaise, une Brésilienne, un Néo-Zélandais, deux Argentins, un Polonais, un Italien et un Canadien. Hier, le Français, Francesco Pisanu était à son tour libéré sous caution. Des libérations que l’ONG espérait depuis le mois de septembre et qui lui ont couté cher. C’est elle qui paiera les cautions. Celles de deux militants russes atteignaient 45 000€ chacune.

Les militants pas sortis d’affaire

Mais ces libérations ne signifient pas qu’ils sont sortis d’affaire. Les charges n’ont pas été levées, ils risquent donc toujours autant que les 18 autres militants toujours en détention. Les « 30 de l’Arctique », comme ils sont désormais surnommés, sont accusés de « piraterie » et de « hooliganisme » par différents tribunaux de Saint-Pétersbourg. Le premier chef d’accusation est passible de 15 ans de prison, le second de 7 ans.
 

De la même manière, leur situation en Russie reste floue. « Nous n’avons aucune idée des conditions dans lesquelles vont vivre nos amis lorsqu’ils seront relâchés, s’ils seront assignés à résidence ou s’ils auront le droit de sortir dehors » a réagit le directeur exécutif de Greenpeace, le sud-africain Kumi Naidoo. Chez Greenpeace France, le directeur Jean-François Julliard ne considère pas cette libération comme un dénouement : « Nous savons déjà qu’au moins un des « 30 de l’Arctique », Colin Russell, reste en détention préventive jusqu’au 24 février 2014. C’est intolérable. Cette histoire ne connaîtra une fin heureuse que lorsque l’ensemble des charges auront été levées et que tous les militants seront libres. »

La Russie ignore la juridiction internationale

En septembre, ces membres de Greenpeace, partis du mythique navire « Arctic Sunrise » en canots pneumatiques, avaient tenté de grimper sur une plateforme pétrolière du géant russe Gazprom. Ils voulaient y installer une bannière dénonçant les risques environnementaux. Arrétés, ils doivent être jugés par le tribunal international du droit de la mer d’Hambourg en Allemagne. Une juridiction des Nations Unies, qui rendra son verdict le 22 novembre. Mais la Russie a décidé d’ignorer cette procédure.







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