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SportExpress/Quand John et Jean-Michel se rabibochent...

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Des retrouvailles à 14 millions, un entraîneur belliqueux, un choix olympique qui dérange, un management à l'américaine, un chauvinisme déplacé et un peu d'humour, l'actualité sportive vue au-delà du simple résultat.

Retrouvailles. Ils étaient fâchés, ils se sont rabibochés. John Textor, le nouveau propriétaire de l'Olympique lyonnais, avait viré en mai Jean-Michel Aulas, président emblématique du club pendant 36 ans. Depuis, les deux hommes s'évitaient, le Français ayant en outre intenté des actions en justice contre le club. Mais dimanche, on a vu les deux hommes côte à côte au Groupama Stadium de Lyon/Decines pour le match Lyon-Toulouse. Tout sourire, presque main dans la main... Mais comme on le sait, le football est aussi (surtout?) une affaire de gros sous. Il a suffi que Jean-Mi' renonce à ses procédures contre l'Américain et surtout lui vende les 14,4 millions d'euros d'actions de sa holding pour qu'on efface tout. Et que les joueurs lyonnais, peut-être galvanisés par ses joyeuses retrouvailles d'après divorce, remportent leur deuxième victoire de la saison. Y'a pas à dire mais l'argent ça aide...

Violences. « Quand tu marques un but, ne viens pas me narguer, ça ne sert à rien de me narguer parce que j'ai juste envie de te frapper... ». Ou quand un entraîneur dérape. Ici, c'est Will Still, le coach belge du Stade de Reims, qui s'en est pris au comportement soit disant déplacé de son homologue de Nice Francesco Farioli lors du but de l' équipe azuréenne. L'Italien a eu beau minimiser les faits et assuré qu'il n'avait « aucune rancoeur » de sa part, on devra constater une fois encore que la réaction belliqueuse du Rémois fait, hélas, partie de la panoplie du football, y compris des dirigeants. Et l'on s'étonnera après de la violence autour et dans les stades...

Tartiflette. « Comment imaginer les Jeux sans Val d'Isère. Ce serait comme une tartiflette sans (ses) lardons... » Après le coup de gueule de Jean-Claude Killy (notre chronique du 5 décembre), l'enfant du pays, c'est au tour de Patrick Martin, le maire de Val d'Isère, de critiquer la non-sélection de la station historique du ski français pour les Jeux d'hiver de 2030. Une station historique du ski français avec sa célèbre face de Bellevarde et ses champions Killy, Henri Oreiller, les sœurs Goitschel, Ingrid Jacquemot et plus près de nous, Clément Noël, champion olympique en 2022. Rationalisation des coûts et écoresponsabilité certes, mais faut-il pour autant oublier la légende...

A l'américaine. « Maintenant, on annonce Juni (NDLR : Juninho) qui va revenir comme conseiller et qui sera à Lyon une fois par mois... Mais dans quel grand club tu vois ça ? (…) Comment tu peux proposer un poste comme ça ? » Emblématique gardien de but du Lyon sept fois champion de France (de 2022 à 2008), Grégory Coupet fustige la politique (à l'américaine ? ) de John Textor, le nouveau propriétaire du club, qui après avoir viré Laurent Blanc, puis Fabio Grosso cherche un troisième entraîneur. A ce rythme, il fera mieux que le Nantais Waldemar Kita et ses dix-neuf entraîneurs en seize ans. Reste à savoir si Textor restera aussi longtemps à Lyon...

Chauvinisme. « Il ne me manque pas grand-chose mais j'ai fait une très bonne deuxième manche. » Dans le géant de Val d'Isère, Alexis Pinturault n'a pu faire mieux que 5e. Il a pourtant été plus qu'encouragé (le mot est faible...) par le commentateur de L'Equipe21, dithyrambique sur le skieur français avant, pendant et après la course. Jérôme Saporito, le patron de la chaîne sportive, a beau « assumer pleinement » d'être « chauvins » et « supporters » (site Ouest-France, 7 décembre), on apprécierait plus de retenue et surtout la même impartialité que celle des journalistes du quotidien. Enthousiasme oui, chauvinisme non...

 




Humour. « Il est des nôtres, il a perdu la Ligue des champions comme les autres ! » Un peu de sourire, ça fait du bien... Après l'échec du PSG judo en Coupe d'Europe, le dessinateur de l'Equipe, Vidberg a croqué Teddy Riner porté en triomphe par les footballeurs et handballeurs parisiens et chantant cet air connu de banquet bien arrosé (L'Equipe, 10 décembre). Cela dit, l'honneur est sauf pour le PSG grâce au succès du quintet féminin. « C'est un honneur, on pensait que le foot allait le faire avant nous... », s'est félicitée Marie-Eve Gahié qui a inscrit le point de la victoire. Malicieuse...

(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, Ouest-France, sites internet)
 

 







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